Les funérailles d'antan
Jadis, les parents des morts vous mettaient dans le bain,
De bonne grâce ils en f'saient profiter les copains,
" Y a un mort à la maison, si le cœur vous en dit,
Venez l'pleurer avec nous sur le coup de midi... ".
Mais les vivants aujourd'hui n'sont plus si généreux,
Quand ils possèdent un mort ils le gardent pour eux.
C'est la raison pour laquelle, depuis quelques années,
Des tas d'enterrements vous passent sous le nez.
Des tas d'enterrements vous passent sous le nez.
Mais où sont les funérailles d'antan?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards de nos grands-pères.
Qui suivaient la route en cahotant.
Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées ronds et prospères.
Quand les héritiers étaient contents,
Au fossoyeur, au croqu'-mort, au curé, aux chevaux même ils payaient un verre.
Elles sont révolues,
Elles ont fait leur temps,
Les belles pomp, pomp, pomp, pomp, pomp, pompes funèbres.
On ne les r'verra plus,
Et c'est bien attristant,
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans.
Maintenant, les corbillards à tombeau grand ouvert,
Emportent les trépassés jusqu'au diable vauvert.
Les malheureux n'ont mêm' plus le plaisir enfantin,
D'voir leurs héritiers marron marcher dans le crottin.
L'autre semain' des salauds, à cent quarante à l'heur',
Vers un cimetièr' minable emportaient un des leurs,
Quand, sur un arbre en bois dur, ils se sont aplatis.
On s'aperçut qu'le mort avait fait des petits.
On s'aperçut qu'le mort avait fait des petits.
Mais où sont les funéraill's d'antan?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards de nos grands-pères.
Qui suivaient la route en cahotant.
Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées ronds et prospères.
Quand les héritiers étaient contents,
Au fossoyeur, au croqu'-mort, au curé, aux chevaux même ils payaient un verre.
Elles sont révolues,
Elles ont fait leur temps,
Les belles pomp, pomp, pomp, pomp, pomp, pompes funèbres.
On ne les r'verra plus,
Et c'est bien attristant,
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans.
Plutôt qu'd'avoir des obsèques manquant de fioritures,
J'aim'rais mieux, tout compte fait, m'passer de sépulture.
J'aim'rais mieux mourir dans l'eau, dans le feu, n'importe où,
Et même, à la grande rigueur, ne pas mourir du tout.
Oh, que renaisse le temps des morts bouffis d'orgueil,
L'époque des m'as-tu-vu-dans-mon-joli-cercueil.
Où, quitte à tout dépenser jusqu'au dernier écu,
Les gens avaient à cœur d'mourir plus haut qu'leur cul.
Les gens avaient à cœur de mourir plus haut que leur cul.
Mais où sont les funéraill's d'antan?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards de nos grands-pères.
Qui suivaient la route en cahotant.
Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées ronds et prospères.
Quand les héritiers étaient contents,
Au fossoyeur, au croqu'-mort, au curé, aux chevaux même ils payaient un verre.
Elles sont révolues,
Elles ont fait leur temps,
Les belles pomp, pomp, pomp, pomp, pomp, pompes funèbres.
On ne les r'verra plus,
Et c'est bien attristant,
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans.
De bonne grâce ils en f'saient profiter les copains,
" Y a un mort à la maison, si le cœur vous en dit,
Venez l'pleurer avec nous sur le coup de midi... ".
Mais les vivants aujourd'hui n'sont plus si généreux,
Quand ils possèdent un mort ils le gardent pour eux.
C'est la raison pour laquelle, depuis quelques années,
Des tas d'enterrements vous passent sous le nez.
Des tas d'enterrements vous passent sous le nez.
Mais où sont les funérailles d'antan?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards de nos grands-pères.
Qui suivaient la route en cahotant.
Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées ronds et prospères.
Quand les héritiers étaient contents,
Au fossoyeur, au croqu'-mort, au curé, aux chevaux même ils payaient un verre.
Elles sont révolues,
Elles ont fait leur temps,
Les belles pomp, pomp, pomp, pomp, pomp, pompes funèbres.
On ne les r'verra plus,
Et c'est bien attristant,
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans.
Maintenant, les corbillards à tombeau grand ouvert,
Emportent les trépassés jusqu'au diable vauvert.
Les malheureux n'ont mêm' plus le plaisir enfantin,
D'voir leurs héritiers marron marcher dans le crottin.
L'autre semain' des salauds, à cent quarante à l'heur',
Vers un cimetièr' minable emportaient un des leurs,
Quand, sur un arbre en bois dur, ils se sont aplatis.
On s'aperçut qu'le mort avait fait des petits.
On s'aperçut qu'le mort avait fait des petits.
Mais où sont les funéraill's d'antan?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards de nos grands-pères.
Qui suivaient la route en cahotant.
Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées ronds et prospères.
Quand les héritiers étaient contents,
Au fossoyeur, au croqu'-mort, au curé, aux chevaux même ils payaient un verre.
Elles sont révolues,
Elles ont fait leur temps,
Les belles pomp, pomp, pomp, pomp, pomp, pompes funèbres.
On ne les r'verra plus,
Et c'est bien attristant,
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans.
Plutôt qu'd'avoir des obsèques manquant de fioritures,
J'aim'rais mieux, tout compte fait, m'passer de sépulture.
J'aim'rais mieux mourir dans l'eau, dans le feu, n'importe où,
Et même, à la grande rigueur, ne pas mourir du tout.
Oh, que renaisse le temps des morts bouffis d'orgueil,
L'époque des m'as-tu-vu-dans-mon-joli-cercueil.
Où, quitte à tout dépenser jusqu'au dernier écu,
Les gens avaient à cœur d'mourir plus haut qu'leur cul.
Les gens avaient à cœur de mourir plus haut que leur cul.
Mais où sont les funéraill's d'antan?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards de nos grands-pères.
Qui suivaient la route en cahotant.
Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées ronds et prospères.
Quand les héritiers étaient contents,
Au fossoyeur, au croqu'-mort, au curé, aux chevaux même ils payaient un verre.
Elles sont révolues,
Elles ont fait leur temps,
Les belles pomp, pomp, pomp, pomp, pomp, pompes funèbres.
On ne les r'verra plus,
Et c'est bien attristant,
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans.
Credits
Writer(s): Georges Charles Brassens
Lyrics powered by www.musixmatch.com
Link
Other Album Tracks
Altri album
- La mort (Et Dieu aussi)
- INTEGRAL Jacques Brel 1953-1962
- L'injustice (et la société)
- Le temps qui passe (et qui parfois ne passe pas)
- Orly (Version guitare/voix)
- Au Public Club Domino 1963 [Live (Restauración 2023)]
- Ne me quitte pas - EP
- Ne me quitte pas
- Ne me quitte pas (Remastered)
- Au Public Bergen 10 Mai 1964 [Live (Restauración 2022)]
© 2024 All rights reserved. Rockol.com S.r.l. Website image policy
Rockol
- Rockol only uses images and photos made available for promotional purposes (“for press use”) by record companies, artist managements and p.r. agencies.
- Said images are used to exert a right to report and a finality of the criticism, in a degraded mode compliant to copyright laws, and exclusively inclosed in our own informative content.
- Only non-exclusive images addressed to newspaper use and, in general, copyright-free are accepted.
- Live photos are published when licensed by photographers whose copyright is quoted.
- Rockol is available to pay the right holder a fair fee should a published image’s author be unknown at the time of publishing.
Feedback
Please immediately report the presence of images possibly not compliant with the above cases so as to quickly verify an improper use: where confirmed, we would immediately proceed to their removal.