Geo - Boy

Comme une présence

Y m'manque parfois (y m'manque parfois)
Comme une présence (comme une présence)
Il me manque toi (il me manque toi)
Enfin je pense (enfin je pense)
Elle est tes racines et ta sève, elle te fascine et elle le sait
T'es son Adam et c'est ta Ève, quand c'est badant elle t'vend du rêve
Même si c'est dur tu crois aux vœux, t'aimes la séduire sous un auvent
Que ça dure pas voulait les envieux, jaloux du fait que tu sois en vie
Auparavant ces médisants te disaient d'oublier ces dix ans
Où c'est elle, et non le sablier, qui incendiait tes litres de sang
L'un sans l'autre le pire tu ressens, sans repère son absence tu sens
Tes plaies tu panses, rien n'a de sens mais n'en déplaise aux insensés
Tu te rappelles c'que vous êtes censés faire
Les fuir et le faire sous la Tour Eiffel
Les faits les feront rougir de honte
Voir le jour ne leur fera plus d'effet
C'est vrai effectivement que des vermines qui mentent
Tentent de miner votre rêve d'enfant
Car la défaite de loin ils sentent
Et je les entends déjà dire que sans ta foi en Jah
Ce serait comme jadis, toi et elle sur un son de Geo
Mais tu t'inscris sur le temps long, et quand tu entends leurs cris
Tu te souviens que tout est écrit, l'abandon salirait le récit
Y m'manque parfois (y m'manque parfois)
Comme une présence (comme une présence)
Il me manque toi (il me manque toi)
Enfin je pense (enfin je pense)
Y m'manque parfois (y m'manque parfois)
Comme une présence (comme une présence)
Il me manque toi (il me manque toi)
Enfin je pense (enfin je pense)
En prépa t'étais paré moi paro
Se rejeter, se séparer, c'était pas rose
T'sais pas comme nos garos l'été ont alimenté ma prose
Comme héroïne te prennent des gars, les piquer laisse des dégâts
J'largue les garces qui m'égarent
Et veulent que de mon cœur tu dégages
Car dans des cages ont m'a parqué
Je me suis mis à maqué comme Parker
Mes propres textes j'ai rappé par cœur
Dans un album je me suis embarqué
Se tournent les pages de nos destins
Ils sont si ça se trouve pas si distincts
Tes goûts sur moi ont déteint
Mais je souffre du fait qu'on soit distants
Dis m'en plus car quand rougit ton teint
Aux timpes je veux plus goûter
Un dimanche pluvieux à t'écouter
Vaut mieux que leurs déjeuners mondains
On s'attendra peut-être jusqu'à n'être que cendres
Naître, vivre, s'éteindre, mais avant s'étreindre et s'entendre
Sans te tendre pendant cent ans, car je pense à ta santé
J'aimerais que tu saches que sans toi
J'perds ma voix et ça s'est senti
Pour un bel avenir j'm'endette, puis je m'entête pour te faire revenir
Mais le souvenir de nos têtes-à-têtes
M'rappelle une fête où j'ai voulu te convenir
Y m'manque parfois (y m'manque parfois)
Comme une présence (comme une présence)
Il me manque toi (il me manque toi)
Enfin je pense (enfin je pense)
Y m'manque parfois (y m'manque parfois)
Comme une présence (comme une présence)
Il me manque toi (il me manque toi)
Enfin je pense (enfin je pense)



Credits
Writer(s): Georges Clementz
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