Premières réflexions

Y a-t-il des hommes
Là c'est Chalon
Décollage imminent vers davantage de lumière
Encore un jour à compter les déceptions
L'humanité a tout pour réussir et pourtant gâche lamentablement
Qu'y puis-je si ici-bas le plus fort domine le défavorisé
Les plus tarés sont ceux qui font des saluts nazis en pleine ville
J'en ai vu un, un vrai danger, merci putain
J'me suis vu pleurer, mais j'n'avais pas de larmes
Alors j'ai hurlé
Le front de la haine attise la bêtise
Ses plus fervents partisans sortiront-ils le fer
Je laisse écrire ma colère
Car ceux qui votent le plus sont bien trop souvent très cons
L'abstention grouille de bonnes intentions
Est-ce qu'un jour la classe politique comprendra
Qu'en elle, la plupart ne se reconnaît pas
Qu'elle doit changer ses vieilles pratiques
Magouilles, scandales, népotisme
Un entre-soi autour d'une table
Où l'on se partage bien souvent le quatre-quarts
Et toujours les mêmes se font manger tout cru, toujours
Les mêmes sont stigmatisés, les minorités
Elles n'ont plus qu'un repli, leur propre communauté
Comprend qui peut, moi j'en ai marre
Il y a longtemps que je vois clair, j'en ai ma claque
A milieu des uns, parmi les autres
Je représente l'observateur qui participe bien obligé et apeuré
Laisse-moi déverser quelques flots de mots
Sur le sable cristallin de tes rêves du passé lointain
Encore un jour à ne plus vouloir savoir compter
Compter sur quoi, compter pour qui
Compter les morts et les ogives
Compter les pas, le cliquetis du trousseau du geôlier
Qui fait sa ronde dans le pénitencier
Voilà mon sort
Et l'autre, là-bas
Lui qui ne sait pas vraiment si je l'apprécie bien ou pas
Est condamné tout comme moi
Les Nations, les traditions, ne sont-elles pas, à la réflexion
D'humbles participations à un destin plus grand et collectif
Chemin commun pour l'humanité tout entière
Des quartiers de Chalon aux tréfonds du Chili
En passant par l'est, à Tripoli, Bagdad
Les montagnes de l'Indu Kusch, les plaines mongoles
Wuhan, Fukushima, Polynésie
S'ouvrir au nouveau n'est pas oublier l'ancien
Empoigner main n'est pas compromission
Combien de gouttes d'eau pour une rivière
L'art de la Terre un lombric qui permet
La respiration des racines profondément enfouies
Et l'art de la Terre ignore le Droit
L'Etat-Nation n'est plus la question
Si jamais nous ne réaliserons l'unicité de notre destination
Alors devant nous s'installera la terreur
Le futur sans futur, la vie sans la sève
Et plus rien, plus rien à espérer
Par la réflexion, j'ai volé comme un paille-en-queue
Par la réflexion, j'ai compris les circonstances
Et par la réflexion, j'ai su allumer un feu
Par la réflexion, j'ai pu éclairer ma lanterne
Par le savoir, j'alimente ma réflexion
Et c'est grâce à l'espoir, que je garde ma foi intacte
Cette soif qui me fait avancer
Encore un son à refléter mon humble vision
Y a-t-il des hommes
Là c'est Chalon
Emission réussie des photon
Y a-t-il des femmes
Y a-t-il des hommes
Y a-t-il des femmes
Là c'est Chalon
Y a-t-il des femmes
Là c'est Chalon
Y a-t-il des hommes



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