Quand faut y aller

Je me lève le matin
Complètement dans l'gaz
Je me regarde dans la glace
On dirait un lapin

Avec mes yeux rouges
Et tout couvert de fond de teint
Je me mets à pleurer
Le fond de teint se met à couler

Ce n'est plus un fond de teint
C'est une fontaine
J'ai peut-être abusé
Question exagérer

Quelqu'un sonne à la porte
Ding dong
Je vais ouvrir c'est
King Kong

Quand faut y'aller - faut y aller hé hé
C'est même pas la peine d'y - penser
Quand faut y'aller - faut y aller hé hé
C'est même pas la peine d'en - rêver

J'avais une femme en or
Je l'ai plaquée
Dans un aéroport
Je l'ai privée de jet privé

Ma garde-robe en dit long
Sur mes bas nylons
Avec des flèches
Par millions

On dirait un apache
Ou bien un cochon d'Inde
Utilisé comme cobaye
Par les cow-boys - c'est dingue

Je regarde le ciel
En buvant un café
Quand j'aperçois un vol
À main armée

Quand faut y'aller - faut y aller hé hé
C'est même pas la peine d'y - penser
Quand faut y'aller - faut y aller hé hé
C'est même pas la peine d'en - rêver

J'enlève ma gaine
Gaine over
Et me voilà à Walpe
Au milieu du casino

Faites vos jeux
Rien ne va plus
Je joue rouge impair et passe
Bien vu

Je me retrouve
Sans mon imper dans une impasse
Je me retrouve
Alors que je n'étais même pas perdu

Il faut regarder les choses
En face
Je vois bien
Que tout est
Que tout est
Que tout est foutu

Quand faut y'aller - faut y aller hé hé
C'est même pas la peine d'y - penser
Quand faut y'aller - faut y aller hé hé
C'est même pas la peine d'en - rêver

Quand faut y'aller - faut y aller hé hé
C'est même pas la peine d'y - penser
Quand faut y'aller - faut y aller hé hé
C'est même pas la peine d'en - rêver



Credits
Writer(s): Jean-luc Fonck
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