Si triste
Pour toi je laisse
Tous ces mots nous aimons
Tout ce monde qu'on jette à l'eau
Qu'on laisse dans l'feu
Nous savons déjà que nos tombes sont prêtes
Pour rejoindre les cieux, ouais
Et pourtant
J'ai une douleur abdominale, abominable
Qui peut l'entendre, qui veut prendre les armes avec moi
Que ce soit profitable, on a vu ce que la paresse engendre
La sagesse nous dit de ne pas se rendre, de ne pas rejoindre
De devenir le bon gendre, c'est tout un travail sur soi
À vrai dire, on doit arrêter de maudire, de médire
De surcroître, de surcroître en délire
D'écouter les menteurs en surpoids des élires
Les mauvaises lois nous font fléchir dans un monde
Sans foi ni loi, sans toi ni moi, ça fait réfléchir
Pourrais-tu regarder tes enfants dans les yeux
Et dire que tu n'as rien pu faire pour eux
Pour les épargner de selfies et de robots
Mais trop boulot, dodo
Depuis tout ce temps tatoué sur la peau
De l'eau, du riz, des impôts
Ils rirent des propos aux infos
Ils nagent comme des fourbes
En glorifiant le classement fort
C'est pas que pour nous
Que le cerveau devient un fourre-doux
Y a qu'à regarder l'état du globe
Le monde devient si triste et pourtant on persiste
À rester optimiste
Le monde devient si triste et pourtant on persiste
À rester optimiste
Le monde devient si triste et pourtant on persiste
À rester optimiste
J'ai des couteaux plantés dans le dos
Des poteaux qui m'comprennent qu'on subit un égo
Déplacés de personnes bien placées
Protégés par leurs magots
Mais comment lutter contre notre avidité?
Ce fléau, comment sortir du coma?
Lutter contre nos envies
D'avoir de l'or et des métaux
On veut être trop propriétaire, actionnaire
Actionner tous les leviers pour penser posséder la terre
On est complètement obsédés par le fait de partir dans l'espace
Faire les mêmes conneries qu'on fait déjà sur place
Pourquoi les exporter? Toutes ces meskineries
J'espère apporter à mon fils une meilleure vie
Un meilleur avenir que celui que je vois aujourd'hui
Putain, c'est quand qu'on va évoluer
Le monde devient si triste et pourtant on persiste
À rester optimiste
Le monde devient si triste et pourtant on persiste
À rester optimiste
Tous ces mots nous aimons
Tout ce monde qu'on jette à l'eau
Qu'on laisse dans l'feu
Nous savons déjà que nos tombes sont prêtes
Pour rejoindre les cieux, ouais
Et pourtant
J'ai une douleur abdominale, abominable
Qui peut l'entendre, qui veut prendre les armes avec moi
Que ce soit profitable, on a vu ce que la paresse engendre
La sagesse nous dit de ne pas se rendre, de ne pas rejoindre
De devenir le bon gendre, c'est tout un travail sur soi
À vrai dire, on doit arrêter de maudire, de médire
De surcroître, de surcroître en délire
D'écouter les menteurs en surpoids des élires
Les mauvaises lois nous font fléchir dans un monde
Sans foi ni loi, sans toi ni moi, ça fait réfléchir
Pourrais-tu regarder tes enfants dans les yeux
Et dire que tu n'as rien pu faire pour eux
Pour les épargner de selfies et de robots
Mais trop boulot, dodo
Depuis tout ce temps tatoué sur la peau
De l'eau, du riz, des impôts
Ils rirent des propos aux infos
Ils nagent comme des fourbes
En glorifiant le classement fort
C'est pas que pour nous
Que le cerveau devient un fourre-doux
Y a qu'à regarder l'état du globe
Le monde devient si triste et pourtant on persiste
À rester optimiste
Le monde devient si triste et pourtant on persiste
À rester optimiste
Le monde devient si triste et pourtant on persiste
À rester optimiste
J'ai des couteaux plantés dans le dos
Des poteaux qui m'comprennent qu'on subit un égo
Déplacés de personnes bien placées
Protégés par leurs magots
Mais comment lutter contre notre avidité?
Ce fléau, comment sortir du coma?
Lutter contre nos envies
D'avoir de l'or et des métaux
On veut être trop propriétaire, actionnaire
Actionner tous les leviers pour penser posséder la terre
On est complètement obsédés par le fait de partir dans l'espace
Faire les mêmes conneries qu'on fait déjà sur place
Pourquoi les exporter? Toutes ces meskineries
J'espère apporter à mon fils une meilleure vie
Un meilleur avenir que celui que je vois aujourd'hui
Putain, c'est quand qu'on va évoluer
Le monde devient si triste et pourtant on persiste
À rester optimiste
Le monde devient si triste et pourtant on persiste
À rester optimiste
Credits
Writer(s): Sébastien Pedraza, Tony Bernard
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