Eloge du cochon
Monsieur Buffon que le Seigneur confonde
Osa nous dire, à l'article Cochon
Que notre frère est une bête immonde
Et qu'à la rose, il préfère l'étron
Le malotru qui lanca cette injure
Se doutait-il, quand il la débita
Que tous les genres sont dans la nature
Et que le meilleur est celui que l'on a
Vieux débauchés dont la force expirante
Ne répond plus à vos constants efforts
Vous lui devez la truffe séduisante
Qui vient donner du nerf à vos ressorts
Et vous traitez de goinfre de vorace
Le dans ami rognant sa portion
Vous l'abaissez et le faible bannisse
Rêve sans cesse a votre érection
Puis le cochon qu'ici bas on décrie
Sait-il ramper comme un vil courtisan?
Renia-t-il ses amis sa patrie
Pour obtenir un panse de ruban
Soits potentats idoles qu'on encense
Se gorge-t-il des vos mets savoureux?
Fier plébain il fuit la dépendance
Et peut braver vos regards de' hargneux
Un philanthrope exploitant la misère
Un séducteur qui trompe un pauvre enfant
Un vil cafard qui souille un presbytère
Sont plus cochons que ce pauvre innocent
Mais pour couvrir leur sale turpitude
Se nom secret de manteau de plastron
Et depuis lors ils ont par habitude
De crier: haro, haro! sur le cochon
Osa nous dire, à l'article Cochon
Que notre frère est une bête immonde
Et qu'à la rose, il préfère l'étron
Le malotru qui lanca cette injure
Se doutait-il, quand il la débita
Que tous les genres sont dans la nature
Et que le meilleur est celui que l'on a
Vieux débauchés dont la force expirante
Ne répond plus à vos constants efforts
Vous lui devez la truffe séduisante
Qui vient donner du nerf à vos ressorts
Et vous traitez de goinfre de vorace
Le dans ami rognant sa portion
Vous l'abaissez et le faible bannisse
Rêve sans cesse a votre érection
Puis le cochon qu'ici bas on décrie
Sait-il ramper comme un vil courtisan?
Renia-t-il ses amis sa patrie
Pour obtenir un panse de ruban
Soits potentats idoles qu'on encense
Se gorge-t-il des vos mets savoureux?
Fier plébain il fuit la dépendance
Et peut braver vos regards de' hargneux
Un philanthrope exploitant la misère
Un séducteur qui trompe un pauvre enfant
Un vil cafard qui souille un presbytère
Sont plus cochons que ce pauvre innocent
Mais pour couvrir leur sale turpitude
Se nom secret de manteau de plastron
Et depuis lors ils ont par habitude
De crier: haro, haro! sur le cochon
Credits
Writer(s): Alexander Karoly Makay
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