UR
Dans mon quartier, y'a des galeries d'art
Des mètre-carrés habitables qui servent d'étales
Si même la beauté est un moyen de mailler
L'âme est ailleurs
Errance, de moins en moins lucide entre les bars
Ma conscience me dit: à d't'à l'heure
Pour tous les faux costums que j'ai porté
J'ai b'soin d'un tailleur
J'détale, ou c'est mon esprit qui part en premier?
J'arrache les pétales, ça finit par pas du tout
La vie et moi ça reste à la folie, un peu, beaucoup
J'joue pas aux cartes mais j'compte mes atouts
J'ai besoin de me dépenser, sinon j'finis dans un sale état
Au final, j'ai toujours la dalle
Ceux qui pense qui suffit d'un fil pour sortir du dédale
Ont oublié la femme au bout
Les corps se mêlent, les regards se croisent
Mais déjà la prochaine intersection
Comme si les seules jonctions étaient en béton
C'est embêtant d'tomber sur chaque passant
Les corps se mêlent, les regards se croisent
Et déjà la prochaine intersection
Comme si les seules jonctions étaient en béton
C'est embêtant d'tomber sur l'suivant
Puis l'suivant, puis l'suivant
J'me suis retrouvé à errer dans ma propre ville
Ça m'permet de combler mon propre vide
L'époque du centre aéré et l'enfance s'éloigne vite
J'm'enfonce dans des ruelles vides
Les trottoirs propres des avenues
Laissent place à de sales recoins
Comme ceux qu'tu caches dans le coin d'tes pensées
J'cherche un moyen d'me dépenser, sans dépenser
Mais j'dépend d'ces calculs avides
Qui font qu'tu galères à lâcher une pièce
À ceux qui galèrent dans la vie
Légal hermétique à la justice sociale
J'regarde mon passé et j'ai envie de tout remettre au propre
J'suis pas propre à l'opprobre, juste à l'approbation
Pourquoi tu crois qu'on parle d'artère?
Les rues c'est comme les veines
J'y cherche le cœur comme Arthur, le graal
Arthur, le graal
À ma démarche tu peux reconnaitre le BPM
Que j'm'envoie dans les oreilles
Regard croise des faces blêmes, archétype du type lambda
Veille avec ses problèmes et s'enrichi car le silence est d'or
Horde dans la houle que compose la foule
J'tais les voix dans ma tête en augmentant l'son
S'élancer seul pas pour des Lancel ni pour des femmes élancées
Mais pour lasser ma flemme. J'm'arrête, j'fais mes lacets
J't'ai oublié mais j'arrête pas d'penser à toi
Le rétro ça sert à quoi? Désir de s'retourner
Tout tourne autour de moi, pourtant j'me sens figé
Tous ça j'm'en fiche, et j'me sens comme un derviche
Et j'm'envole, comme sans G
Et j'm'envole, comme sans G
Âme seul, j'évite les harangues
Leur faire comprendre mon vide, bien-être ça va sans
J'compte sur mon avance pour avoir l'air à la hauteur
B'soin d'air, j'suis pas rassuré
Ma vie, prise par haute marée
Srabs comme flotteurs, ce rap comme porteur
Odeur renvoie des souvenir, j'suis saoul WOW
OK! Temps d'rentrer
Temps d'rentrer, j'marche sur le béton
J'croise encore des passants
J'laisse béton les croisements, c'est un terrain glissant
J'laisse béton, j'tré-ren
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Des mètre-carrés habitables qui servent d'étales
Si même la beauté est un moyen de mailler
L'âme est ailleurs
Errance, de moins en moins lucide entre les bars
Ma conscience me dit: à d't'à l'heure
Pour tous les faux costums que j'ai porté
J'ai b'soin d'un tailleur
J'détale, ou c'est mon esprit qui part en premier?
J'arrache les pétales, ça finit par pas du tout
La vie et moi ça reste à la folie, un peu, beaucoup
J'joue pas aux cartes mais j'compte mes atouts
J'ai besoin de me dépenser, sinon j'finis dans un sale état
Au final, j'ai toujours la dalle
Ceux qui pense qui suffit d'un fil pour sortir du dédale
Ont oublié la femme au bout
Les corps se mêlent, les regards se croisent
Mais déjà la prochaine intersection
Comme si les seules jonctions étaient en béton
C'est embêtant d'tomber sur chaque passant
Les corps se mêlent, les regards se croisent
Et déjà la prochaine intersection
Comme si les seules jonctions étaient en béton
C'est embêtant d'tomber sur l'suivant
Puis l'suivant, puis l'suivant
J'me suis retrouvé à errer dans ma propre ville
Ça m'permet de combler mon propre vide
L'époque du centre aéré et l'enfance s'éloigne vite
J'm'enfonce dans des ruelles vides
Les trottoirs propres des avenues
Laissent place à de sales recoins
Comme ceux qu'tu caches dans le coin d'tes pensées
J'cherche un moyen d'me dépenser, sans dépenser
Mais j'dépend d'ces calculs avides
Qui font qu'tu galères à lâcher une pièce
À ceux qui galèrent dans la vie
Légal hermétique à la justice sociale
J'regarde mon passé et j'ai envie de tout remettre au propre
J'suis pas propre à l'opprobre, juste à l'approbation
Pourquoi tu crois qu'on parle d'artère?
Les rues c'est comme les veines
J'y cherche le cœur comme Arthur, le graal
Arthur, le graal
À ma démarche tu peux reconnaitre le BPM
Que j'm'envoie dans les oreilles
Regard croise des faces blêmes, archétype du type lambda
Veille avec ses problèmes et s'enrichi car le silence est d'or
Horde dans la houle que compose la foule
J'tais les voix dans ma tête en augmentant l'son
S'élancer seul pas pour des Lancel ni pour des femmes élancées
Mais pour lasser ma flemme. J'm'arrête, j'fais mes lacets
J't'ai oublié mais j'arrête pas d'penser à toi
Le rétro ça sert à quoi? Désir de s'retourner
Tout tourne autour de moi, pourtant j'me sens figé
Tous ça j'm'en fiche, et j'me sens comme un derviche
Et j'm'envole, comme sans G
Et j'm'envole, comme sans G
Âme seul, j'évite les harangues
Leur faire comprendre mon vide, bien-être ça va sans
J'compte sur mon avance pour avoir l'air à la hauteur
B'soin d'air, j'suis pas rassuré
Ma vie, prise par haute marée
Srabs comme flotteurs, ce rap comme porteur
Odeur renvoie des souvenir, j'suis saoul WOW
OK! Temps d'rentrer
Temps d'rentrer, j'marche sur le béton
J'croise encore des passants
J'laisse béton les croisements, c'est un terrain glissant
J'laisse béton, j'tré-ren
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Credits
Writer(s): Arthur Faugeron
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