La Révolte de la Terre mère

Dans les profondeurs du monde, un cri se fit entendre,
Gaïa, la terre, face à l'injustice, refusa de se rendre.
Uranus, le ciel, dans sa peur, enferma ses enfants,
Dans le Tartare sombre, loin des yeux, loin des chants.

Mais la douleur d'une mère, telle une forge ardente,
Créa l'arme du changement, une faucille éclatante.
"Cronos, mon enfant, l'heure est venue,"
De renverser le ciel, de réécrire l'avenue.

Sous le voile de la nuit, le destin fut scellé,
Uranus, grandiose, par son fils fut mutilé.
De cet acte naquit une ère nouvelle,
Et d'écume et de sang, Aphrodite, la belle.

La chute d'un père, le début d'une saga,
Les Titans désormais maîtres de leur voie, agha.
Dans le silence, Gaïa observait,
Le cycle du pouvoir, éternellement relayé.

Le ciel étoilé, bien que mutilé, persista,
Uranus, dans le mythe, comme toit resta.
Un rappel du coût du pouvoir et de la rébellion,
De la fragilité de l'ordre, et de la succession.

Ainsi se termine le règne d'Uranus, déchu,
Dans les échos de la création, un ordre renouvelé fut vu.
Gaïa, mère de tout, tisseuse de destin,
Regarde ses enfants, dans un monde sans fin.

La beauté naît du chaos, le nouveau de l'ancien,
Ainsi tourne la roue, le cycle sans fin.

De la destruction émerge la vie, de la douleur, l'amour,
Dans le cosmos danse, sous le regard de toujours.

Le ciel étoilé, témoignage de la grandeur et du tragique,
Uranus, dans sa chute, une leçon mythique.
La nécessité de la fin, pour que commence la création,
Dans les cœurs divins, l'éternelle question.

Ainsi se termine le règne d'Uranus, déchu,



Credits
Writer(s): Marie Dubois Guez
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