Herbe Rouge
J'ai plein de textes en stock
Autant que le nombre de tainps
Et de tox dans le trom
J'ai fumé de l'herbe rouge
Pour que mes yeux deviennent verts
Et ma tête n'en fait qu'à la sienne
Ce qui fait
Je crie en majuscules pour effrayer mes peurs
Je fais des avions avec mes fiches de paie
Et je dépêche des renforts
Pour traîner les mains dans les poches
Ouais, faut des bons plans
Pour que j'hoche la tête
Sinon c'est la minute muette
J'ai les idées bavardes ou qui se taisent
C'est selon, c'est l'essentiel
Elles sont aussi vieilles que ma paire de baskets
Préférée
En équilibre sur un fil
Je funambule à vive allure
Et je prends en filature
Toute sorte d'olibrius
Je trouve des problèmes
Qui n'ont pas lieu d'être
Et des solutions trop longues
Pour lesquelles j'aurai pas les honneurs
J'ai des préoccupations qui font
Cent fois le tour du cadran
Mais n'intéressent qu'un nombre limité de gens
J'parle fort quand je veux rien dire
Faut partir loin pour que je respire
Et j'observe l'esbroufe collective
Sans vouloir participer
Je suis encore debout
Quand la lumière se tait
J'me lève avant le soleil
Pour pas perdre une miette
Je travaille pour l'émerveillement
De mon âme
J'attends pas que la vague se casse
Pour entrer dans l'eau
Je fais confiance au flux des flots
Le soleil qui se perd dans les branches
Forme au sol un quadrillage étrange
Et
Goudron et plumes pour faire
Sauter les pendus
Par les pieds, par les mains
La tête ou les épaules
Par les pieds
J'crois que j'ai
La fièvre malaisienne et
Je suis l'amok à abattre
Quand ma rage éclate
Et quand il me joue des tours
Je me dis que mon coeur est à pendre
Je vois des ronds pas droits
Et des droites qui méritent des claques
Je veux connaître tous les espaces
Transformer ma mémoire en carte
J'prends la route sur l'axe
Nord-Sud
Sans boussole et sans poids
Sur les épaules
Prête à enfoncer des portes
Trop lourdes
À trancher des aortes
À en découdre
Je suis encore debout
Quand la lumière se tait
J'me lève avant le soleil
Pour pas perdre une miette
Je travaille pour l'émerveillement
De mon âme
J'attends pas que la vague se casse
Pour entrer dans l'eau
Je fais confiance au flux des flots
Autant que le nombre de tainps
Et de tox dans le trom
J'ai fumé de l'herbe rouge
Pour que mes yeux deviennent verts
Et ma tête n'en fait qu'à la sienne
Ce qui fait
Je crie en majuscules pour effrayer mes peurs
Je fais des avions avec mes fiches de paie
Et je dépêche des renforts
Pour traîner les mains dans les poches
Ouais, faut des bons plans
Pour que j'hoche la tête
Sinon c'est la minute muette
J'ai les idées bavardes ou qui se taisent
C'est selon, c'est l'essentiel
Elles sont aussi vieilles que ma paire de baskets
Préférée
En équilibre sur un fil
Je funambule à vive allure
Et je prends en filature
Toute sorte d'olibrius
Je trouve des problèmes
Qui n'ont pas lieu d'être
Et des solutions trop longues
Pour lesquelles j'aurai pas les honneurs
J'ai des préoccupations qui font
Cent fois le tour du cadran
Mais n'intéressent qu'un nombre limité de gens
J'parle fort quand je veux rien dire
Faut partir loin pour que je respire
Et j'observe l'esbroufe collective
Sans vouloir participer
Je suis encore debout
Quand la lumière se tait
J'me lève avant le soleil
Pour pas perdre une miette
Je travaille pour l'émerveillement
De mon âme
J'attends pas que la vague se casse
Pour entrer dans l'eau
Je fais confiance au flux des flots
Le soleil qui se perd dans les branches
Forme au sol un quadrillage étrange
Et
Goudron et plumes pour faire
Sauter les pendus
Par les pieds, par les mains
La tête ou les épaules
Par les pieds
J'crois que j'ai
La fièvre malaisienne et
Je suis l'amok à abattre
Quand ma rage éclate
Et quand il me joue des tours
Je me dis que mon coeur est à pendre
Je vois des ronds pas droits
Et des droites qui méritent des claques
Je veux connaître tous les espaces
Transformer ma mémoire en carte
J'prends la route sur l'axe
Nord-Sud
Sans boussole et sans poids
Sur les épaules
Prête à enfoncer des portes
Trop lourdes
À trancher des aortes
À en découdre
Je suis encore debout
Quand la lumière se tait
J'me lève avant le soleil
Pour pas perdre une miette
Je travaille pour l'émerveillement
De mon âme
J'attends pas que la vague se casse
Pour entrer dans l'eau
Je fais confiance au flux des flots
Credits
Writer(s): Aglaé Dancette
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