Comme un homme

Je suis comme on m'a fait, je deviens comme on me veut
Papa, Maman, vous voyez, rien d'irrévérencieux
J'ai mis de côté qui je suis, quitte à devenir parodie
J'ai forcé la thérapie, tenté d'aimer qui on m'a dit
J'ai fait grandir mes peines, pour faire taire toute la haine
L'acceptation c'est comme on dit, pour le karma tous les 36
Je suis la fleur mais sans odeur, l'homme non-fécondateur
Si j'aime les hommes tout haut, alors je vivrais dans la peur

Comme un homme, un vrai. Comme un homme, un vrai
Comme un homme, un vrai. Comme un homme, un vrai
Comme un homme, un vrai. Comme un homme, un vrai
Comme un homme, un vrai

Alors j'essui les larmes, comme le maquillage
Puisque des déguisements je n'ai plus l'âge
Du dégoût à la haine, à croire que j'ai la peste
Maman n'est pas fière, même moi je me déteste
Alors souvent j'ai prié, mais sans avoir les prérequis
Et puis j'ai compris, que même Dieu hait ce que je suis
Des coups pour marcher droit, Papa ton fils a compris
Dans les clous je me broie, mon père je te rends ma vie

Comme un homme, un vrai. Comme un homme, un vrai
Comme un homme, un vrai. Comme un homme, un vrai
Comme un homme, un vrai. Comme un homme, un vrai
Comme un homme, un vrai

Chaque orgasme est pêché, pourtant je le fais avec mon cœur
C'est un peu comme si lit de fleurs
Pour eux étaient faits de capotes séchées
Alors à salir ce que je suis, je baisse les yeux face à vos mots
La rage au ventre, elle l'envie de me foutre en l'air puisqu'il le faut
Je me sens à l'étroit dans ma vie, comme si j'habitais votre esprit
A chaque seconde c'est ce que je veux, me sentir libre de mes envies
Alors tant de soirs je fuis, m'anesthésie dans les excès
Je sors, je ris, je chante, je bois, je danse pour oublier

Comme un homme, un vrai. Comme un homme, un vrai
Comme un homme, un vrai. Comme un homme, un vrai
Comme un homme, un vrai. Comme un homme, un vrai
Comme un homme, un vrai