Genève

Alors ça y est, le jour se lève
L'aurore dévoile ses couleurs vives
Le ciel est sous un voile d'éther
Le ciel est saoul, et toi aussi
Tes yeux se perdent dans la valse
Des corps flottants et des rosaces
Cette nuit t'as embrassé l'orage
Fais des mélanges au goût d'audace
Alors ça te manque, toutes ces nuits
Ces shots de vie, et d'euphorie
Le sang brûlant, les mains qui sentent
L'odeur des cigarettes magiques
Et ton rire fou qui s'harmonise
Au chant des verres qui se remplissent
La coupe est pleine, qu'on se le dise
Après l'eau-de-vie vient l'eau de pluie
Et t'as perdu toute ta jeunesse, dans les bars cachés de Genève
Et dans tes fioles au doux pétrole, tu pensais trouver l'antidote
Cette vie est fade sans l'allégresse, de tes nuits pâles dans Genève
Tu virevoltes, tu cabrioles, mais tu cherches toujours l'antidote
Alors enfin, le jour se lève
Sur tes vices, tes insomnies
Dans les nuits blanches de Genève
Tu as laissé ton beau sourire
Ta fougue, ta joie, tes yeux rieurs
Se sont recouvert de poussières
T'auras beau jouer les frimeurs
Tu portes ta peine en bandoulière
Alors t'y retournes, toutes les nuits
Le corps en vrac, l'esprit aussi
Dans les rues sombres de Genève
Tu t'es trouvé un faux remède
Un doux poison, un antidote
Mais où s'en vont les gens qui dorment?
Tu dors plus, depuis des jours
Alors tu cherches à rêver debout
Et t'as perdu toute ta jeunesse, dans les bars cachés de Genève
Et dans tes fioles au doux pétrole, tu pensais trouver l'antidote
Cette vie est fade sans l'allégresse, de tes nuits pâles dans Genève
Tu virevoltes, tu cabrioles, mais tu cherches toujours l'antidote
Dans les rues sombres de Genève
Tu y as laissé toute ta jeunesse
Dans les rues sombres de Genève
Tu y as laissé toute ta jeunesse