08/06

Je sais Je vis Je meurs Je saigne
La feuille tombe
Elle pleure seule
Les tableaux s'peignent
Le ciel gronde
Les oiseaux s'perdent, jamais n'se plaignent
Avec peine, les anges déploient leurs ailes
J'voulais rester le même
Être
Même sans elle
Juste voir où Les pinceaux m'emmènent
Avant qu'elle ne reprenne forme humaine
Là au fond c'est une force une haine

Je saigne Je meurs Je vis Je sais
La feuille gronde
Elle pleure seule
Les tableaux se peignent
Le ciel tombe
Les anges se perdent
Et Les mortels se plaignent
C'n'est Pas sans peine que Les oiseaux déploient leurs ailes

Moi J'voulais juste

Être avec elle
Peu importe où Les pinceaux nous mènent
Mais Vite
Avant que tout cela ne reprenne forme humaine
Là au fond c'est qu'il y'a de l'amour,
Si y'a une force une haine

Maladresse ou Rudesse
Vois tu?
J'essaie de m'exprimer avec tendresse
Mais dans mon cœur y'a tant d'rage
Je me sens compris quand y'a de l'orage
Quand la plume se lâche
(Sans calcul)

Y'a comme une urgence
Avec le recul
On peut y donner du sens

Laisse le temps au temps
Prends en autant qu'il faut
J'apprends
J'attends
Pour elle
Ce que je ressens est intemporel

Partir est un luxe que je ne peux m'accorder
Pour le moment
Pour elle, Pour maman
J'y repense couramment

Le passé m'est rappelé par les plaies
Ton nom je voulais le mettre en titre, et crois moi je me retiens de l'épeler
T'es là,
Comment je pourrais y planter l'épée?
Jamais oublier,
C'est pour ça que je l'ai encré là
Aujourd'hui Je suis là
J'dis ça comme si c'était évident

Mais le demain d'hier ne peut être funeste

Peine et Haine

Je m'efforce à en faire quelque chose de plus vaste
Il était là même si l'espoir fût mince

Elle a soufflé sur mon cœur encore fumant

J'y crois même si tout est fugace

Ou presque
Tu m'aimes
Est ce que
Le tableau est devenu fresque
Reste
Y'a que si t'es là que ce monde est vrai
Être avec toi,
Mon Everest

Je sais Je vis Je meurs Je t'aime
La feuille tombe
Elle pleure
Seuls, les tableaux se peignent
Le ciel gronde
Les oiseaux s'perdent jamais n'se plaignent
Avec peine les anges déploient leurs ailes
J'voulais rester le même
Être
Même sans elle
Juste Voir où Les pinceaux m'emmènent
Avant qu'elle ne reprenne Forme humaine
Là au fond c'est une force une haine

Je saigne Je meurs Je vis Je sais
La feuille gronde
Elle pleure
Seuls les tableaux s'peignent
Le ciel tombe
Les anges se perdent
Et Les mortels se plaignent
C'n'est Pas sans peine que Les oiseaux déploient leurs ailes

Moi J'voulais juste

Être avec elle
Peu importe où Les pinceaux nous mènent
Mais Vite
Avant que tout cela ne reprenne forme humaine
Là au fond c'est qu'il y'a de l'amour,
Si y'a une force une haine