Texture

L'atmosphère, se fait lourde, et lucide
Pleine d'ombres et de doutes, j'élucide
Je dessine ma vie à l'encre de Chine
Je succombe, je galbe l'échine
Je respire le spectre de l'air puis vacille
Quand mes remords ont le goût de vanille
Je décide ma vie, les pieds sous racines
Je succombe, plus le rhyme en poitrine
Avant que mes jours et mes nuits deviennent
Des nuits puis des jours, des jours puis des nuits
Qui s'emmêlent puis qui deviennent
Des nuits puis des jours, qui se perdent
La louve est maligne et ses courbes si fines
Elle m'envoute du regard, et s'en lèche les babines
M'apprivoise, croque, s'en amuse, et s'enfuit
Adieux, moi ta buse, toi ma Muse, qui m'a nuit
L'équilibre dans la pente est fragile
J'ouvre mon lit à mon être hystérique
Pour que coule la pluie, sous les ponts en musique
En un mot, sans les os, sous ma peau, en argile
Avant que mes jours et mes nuits deviennent
Des nuits puis des jours, des jours puis des nuits
Qui s'emmêlent puis qui deviennent
Des nuits puis des jours, qui se perdent
J'ai laissé mon coeur et son encre en exil
Depuis que la robe de Paris, m'offre un abri
Entre ici et là-bas, le sol et le vide
Entre le sale ici-bas, le liquide, le solide
Et dans l'écho de mon double je, je subsiste
Je me fais taire, et m'enterre, car j'existe
L'atmosphère, est pesante, je rembobine
Je dessine ma vie, à l'encre de Chine
Avant que mes jours et mes nuits deviennent
Des nuits puis des jours, des jours puis des nuits
Qui s'emmêlent puis qui deviennent
Des nuits puis des jours, qui se perdent
Quand je me perds
L'atmosphère se fait lourde
Je me perds
Je respire le spectre de l'air
Quand je me perds
Je dessine ma vie
Je me perds
Je me perds
Je dessine ma vie
Quand je me perds