Toutes tes idoles
Toutes tes idoles sont déjà mortes
Et leurs chansons en quelque sorte
Sont des prières que tu récites
Quand dans ta tête tout va trop vite
T'as calqué leurs tiques, leurs dégaines
T'as pris leurs manières à l'ancienne
Et tu assures avec panache
Pour oublier que tu te sens lâche
Tu voudrais revenir en arrière
Dormir dans le ventre de ta mère
Refaire ta vie sans avoir peur
Sans toutes tes conneries, tes erreurs
Mais tu te résignes sans y croire
En chantant tout ton désespoir
Sur une vieille mélodie
Une suite d'accords défraichis
Tu repenses au jour où tu croyais
Être aussi beau, être aussi vrai
Que ces poupées de paraffine
Ces demi-dieux de magazine
Perdu dans ton monde lointain
Vivant seul au creux de ta main
T'as fait le deuil de tes rêveries
Intrus dans ton propre pays
Toutes tes idoles sont déjà mortes
Et leurs chansons en quelque sorte
Sont des prières que tu récites
Quand dans ta tête tout va trop vite
T'as calqué leurs tiques, leurs dégaines
T'as pris leurs manières à l'ancienne
Et tu assures avec panache
Pour oublier que tu te sens lâche
Pour toi l'amour devient un jeu
Dès qu'un regard croise tes yeux
Usant de mille stratégies
Tu gagnes à chaque fois la partie
Quand arrive la grande finale
Tu les mords comme un animal
Et tu disparais dans la nuit
Jusqu'à ta prochaine lubie
Tu n'aimes pas voir des gens qui pleurent
Ça réveille en toi la douleur
De l'enfant devenu trop grand
Qui a appris à s'armer jusqu'aux dents
Paré à tout faire exploser
Pour une fois de plus nous prouver
Qu'il est un soldat solitaire
Un vagabond au coeur de pierre
Toutes tes idoles sont déjà mortes
Et leurs chansons en quelque sorte
Sont des prières que tu récites
Quand dans ta tête tout va trop vite
T'as calqué leurs tiques, leurs dégaines
T'as pris leurs manières à l'ancienne
Et tu assures avec panache
Pour oublier que tu te sens lâche
À force de vivre dans le passé, on finit seul et épuisé
Un jour, il faut faire la paix avec ses peurs, avec ses regrets
Il faut apprendre à dompter la bête blessée qui sommeille en nous
Avant qu'elle détruise tout
Toutes tes idoles sont déjà mortes
Et leurs chansons en quelque sorte
Sont des prières que tu récites
Quand dans ta tête tout va trop vite
T'as calqué leurs tiques, leurs dégaines
T'as pris leurs manières à l'ancienne
Et tu assures avec panache
Pour oublier que tu te sens lâche
Et leurs chansons en quelque sorte
Sont des prières que tu récites
Quand dans ta tête tout va trop vite
T'as calqué leurs tiques, leurs dégaines
T'as pris leurs manières à l'ancienne
Et tu assures avec panache
Pour oublier que tu te sens lâche
Tu voudrais revenir en arrière
Dormir dans le ventre de ta mère
Refaire ta vie sans avoir peur
Sans toutes tes conneries, tes erreurs
Mais tu te résignes sans y croire
En chantant tout ton désespoir
Sur une vieille mélodie
Une suite d'accords défraichis
Tu repenses au jour où tu croyais
Être aussi beau, être aussi vrai
Que ces poupées de paraffine
Ces demi-dieux de magazine
Perdu dans ton monde lointain
Vivant seul au creux de ta main
T'as fait le deuil de tes rêveries
Intrus dans ton propre pays
Toutes tes idoles sont déjà mortes
Et leurs chansons en quelque sorte
Sont des prières que tu récites
Quand dans ta tête tout va trop vite
T'as calqué leurs tiques, leurs dégaines
T'as pris leurs manières à l'ancienne
Et tu assures avec panache
Pour oublier que tu te sens lâche
Pour toi l'amour devient un jeu
Dès qu'un regard croise tes yeux
Usant de mille stratégies
Tu gagnes à chaque fois la partie
Quand arrive la grande finale
Tu les mords comme un animal
Et tu disparais dans la nuit
Jusqu'à ta prochaine lubie
Tu n'aimes pas voir des gens qui pleurent
Ça réveille en toi la douleur
De l'enfant devenu trop grand
Qui a appris à s'armer jusqu'aux dents
Paré à tout faire exploser
Pour une fois de plus nous prouver
Qu'il est un soldat solitaire
Un vagabond au coeur de pierre
Toutes tes idoles sont déjà mortes
Et leurs chansons en quelque sorte
Sont des prières que tu récites
Quand dans ta tête tout va trop vite
T'as calqué leurs tiques, leurs dégaines
T'as pris leurs manières à l'ancienne
Et tu assures avec panache
Pour oublier que tu te sens lâche
À force de vivre dans le passé, on finit seul et épuisé
Un jour, il faut faire la paix avec ses peurs, avec ses regrets
Il faut apprendre à dompter la bête blessée qui sommeille en nous
Avant qu'elle détruise tout
Toutes tes idoles sont déjà mortes
Et leurs chansons en quelque sorte
Sont des prières que tu récites
Quand dans ta tête tout va trop vite
T'as calqué leurs tiques, leurs dégaines
T'as pris leurs manières à l'ancienne
Et tu assures avec panache
Pour oublier que tu te sens lâche
Credits
Writer(s): Pierre Lapointe
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