J'ai mal au coeur
J'ai mal au cœur quand je pense à mes frères qui sont en prison
Je leur rends hommage et là, j'exprime ma rage
Contre un système qui trace nos vies, délimite nos limites
Nous font plonger, puis remonter à la surface selon leur gré
Selon leur bon vouloir
Abus de pouvoir sur les trottoirs
Nos frères noirs savent ce que c'est que d'être noir
D'avoir la poisse qui te colle à la peau, négro
Fier de l'être, même si tu me colles une étiquette
Tu me parles de cash, gloire, soleil et
J'finis poil à l'ombre, matriculé, maté
Comme dit Mourad, les élus ont une clé
Non pas les clés d'un coffre fort mais les clés de la vérité
Dois-je penser que tout ce fut manigancé
Prémédité, financé par de hautes autorités?
T'enfermer n'est qu'un moyen comme un autre
Quand ça chiffre en milliards, faut surtout pas que tu te vautres, hein
Moi je sais pas ce qu'ils trafiquent là-haut
Mais vu que j'suis pas chez moi, je sais que je devrais sauver ma peau
Négro, je sens la différence dans leurs regards
Parfois ils croisent la même haine dans mon regard
La France resserre l'étau
Dans ta vie de tous les jours tu peux ressentir l'embargo
Les journaux nous ont salis de manière stratégique
Via "l'immédiat danger", "la situation critique"
Je t'explique afin d'arriver à leurs fins
Tous les moyens sont bons, quitte à te laisser crever comme un chien
Ils bouffent du caviar aux portes des démunis
Et ils croient dur comme fer égaler les Etats-Unis
Et on demande à nos frères de rester sages
Mais l'image qu'on nous renvoient de la vie n'est pas celle du ghetto français
Et si tu baisses les bras, encaisses et acceptes
Combien de temps, combien de temps avant de te foutre une balle dans la tête?
Et lève-toi, lève-toi, garde le bras en l'air
Manifeste-toi si tu veux le faire pour tous nos frères qui sont en prison
Isolés, prisonniers des murs de béton
Ceux qui ont frôlé la justice et n'ont plus droit au pardon
Et lève-toi, lève-toi, garde le bras en l'air
Manifeste-toi si tu veux le faire pour tous nos frères qui sont en prison
Isolés, prisonniers des murs de béton
Ceux qui ont frôlé la justice et n'ont plus droit au pardon
J'ai mal au cœur quand je pense à mes frères qui sont en prison
Et Dieu veut qu'à cette heure, je n'ai pas mis les pieds en prison
Qu'il m'en préserve, qu'il me protège
Du mauvais œil du système et de ses pièges
Ceux qui siègent en haut savent à quoi je fais allusion
L'intégration à leur nation, une illusion
Ils ont arbitrairement fixé les règles du jeu
Soit tu marches comme ils l'entendent, soit tu ne fais pas long feu
Et en France, tes chances de progression sociale sont presque nulles
Plus tu es parti du bas, plus les obstacles s'accumulent
Et suivre des études en famille nombreuse, c'est deux fois plus de courage
Deux fois moins de distractions, et deux fois plus de rage
Quelque chose qu'on ne comprend pas à tout âge
Mais ici tu payes de ta vie les erreurs du jeune âge
Et au passage, j'dédicace à Mista
Et à chaque frère autour de moi ayant connu le card-pla
Isolés, prisonniers des murs de béton
Dehors ou dedans, pour nous c'est la même
Dedans on rêve d'être dehors
Dehors, on veut nous foutre dedans
Parce qu'en fait, de ce système, nous recherchons l'évasion
Et on rêvait d'enfreindre leurs lois
De les contraindre à nous écouter
De l'atteindre comme Mesrine l'a fait
Mais si tu le fais, sois décidé car ils te tueront
N'attendront pas que tu soies décédé, mais t'assassineront
Et lève-toi, lève-toi, garde le bras en l'air
Manifeste-toi si tu veux le faire pour tous nos frères qui sont en prison
Isolés, prisonniers des murs de béton
Ceux qui ont frôlé la justice et n'ont plus droit au pardon
Et lève-toi, lève-toi, garde le bras en l'air
Manifeste-toi si tu veux le faire pour tous nos frères qui sont en prison
Isolés, prisonniers des murs de béton
Ceux qui ont frôlé la justice et n'ont plus droit au pardon
J'ai mal au cœur quand je pense à mes frères qui sont enfermés
Sachez que je viens tchatcher réalité
Lutter pour leur liberté
Éveiller les consciences quand le Diable mène la danse
Et je pense qui si l'on danse entre violence et souffrance
C'est qu'au fond, on est tous battus par cette France
Une immense douleur au cœur
Quand je pense à mes frères et sœurs, incarcérés, j'ai mal
Je n'ai jamais pigé comment je pouvais être jugé
Par un homme sans foi, souvent sans loi
Et je vise ce genre d'injuste qui pense que j'ai ma place à l'ombre
Les avise qu'à mon égard, ils ont leurs places dans leurs tombes
Mais de quel droit ton devoir est de me juger?
Ou décider de me priver de ma liberté?
Alors que ton système, chaque jour de ma vie, m'a poussé à l'extrême
Quand sur ton visage blême, j'ai vu l'emblème du racisme extrême?
Mais t'es prévenu, la liste des prévenus, détenus continuent, en rien tu n'atténues
La venue du sang dans tes avenues
Ta justice s'achète, se traite et c'est reconnu
Ton impartialité, elle n'est pas toujours maintenue
Pour ceux que ça soulage de savoir mes frères en cage
Quand la justice sans foi crie "chacun sa voie"
Je rappellerai que personne n'est à l'abri de la prison
Commets une seule erreur et le système te frappe pour avoir renversé un môme
Tuer l'amant de ta femme, avoir fui quand ton voisin de palier vivait un drame
Avoir fui quand ton voisin se faisait découper à coups de lame
Ne pas avoir donné l'alerte lorsqu'il neutralisait l'alarme
Il y a tellement de choses, même injustes qui peuvent t'arriver
Comme d'être incarcéré pour un crime que tu n'as pas commis
À ceux qui prônent la dureté pénale
Tout ce que je souhaite, qu'il se retrouvent devant le tribunal
Pour qu'enfin ils regrettent, qu'ils manquent à leurs familles
Et que leurs familles leur manquent
Qu'ils ressentent enfin ce manque, lorsque la parole devient l'encre
Et qu'ils aient mal, mal tout comme j'ai mal
Au cœur quand je pense à mes frères qui sont en prison
J'ai mal au cœur quand je pense à mes frères qui sont en prison
Je leur rends hommage, et là, j'exprime ma rage
Et lève-toi, lève-toi, garde le bras en l'air
Manifeste-toi si tu veux le faire pour tous nos frères qui sont en prison
Isolés, prisonniers des murs de béton
Ceux qui ont frôlé la justice et n'ont plus droit au pardon
Et lève-toi, lève-toi, garde le bras en l'air
Manifeste-toi si tu veux le faire pour tous nos frères qui sont en prison
Isolés, prisonniers des murs de béton
Ceux qui ont frôlé la justice et n'ont plus droit au pardon
J'ai mal au cœur quand je pense à mes frères qui sont enfermés
Sachez que je viens tchatcher réalité
Lutter pour leur liberté, éveiller les consciences
Quand le Diable mène la danse
Et je pense qui si l'on danse entre violence et souffrance
C'est qu'au fond, on est tous battus par cette France
Une immense douleur au cœur
Quand je pense à mes frères et sœurs incarcérés, j'ai mal
Enfermé, réalité
Eveiller les consciences quand le Diable mène la danse
Et je pense
Enfermé, réalité
Eveiller les consciences quand le Diable mène la danse
Et je pense
Je leur rends hommage et là, j'exprime ma rage
Contre un système qui trace nos vies, délimite nos limites
Nous font plonger, puis remonter à la surface selon leur gré
Selon leur bon vouloir
Abus de pouvoir sur les trottoirs
Nos frères noirs savent ce que c'est que d'être noir
D'avoir la poisse qui te colle à la peau, négro
Fier de l'être, même si tu me colles une étiquette
Tu me parles de cash, gloire, soleil et
J'finis poil à l'ombre, matriculé, maté
Comme dit Mourad, les élus ont une clé
Non pas les clés d'un coffre fort mais les clés de la vérité
Dois-je penser que tout ce fut manigancé
Prémédité, financé par de hautes autorités?
T'enfermer n'est qu'un moyen comme un autre
Quand ça chiffre en milliards, faut surtout pas que tu te vautres, hein
Moi je sais pas ce qu'ils trafiquent là-haut
Mais vu que j'suis pas chez moi, je sais que je devrais sauver ma peau
Négro, je sens la différence dans leurs regards
Parfois ils croisent la même haine dans mon regard
La France resserre l'étau
Dans ta vie de tous les jours tu peux ressentir l'embargo
Les journaux nous ont salis de manière stratégique
Via "l'immédiat danger", "la situation critique"
Je t'explique afin d'arriver à leurs fins
Tous les moyens sont bons, quitte à te laisser crever comme un chien
Ils bouffent du caviar aux portes des démunis
Et ils croient dur comme fer égaler les Etats-Unis
Et on demande à nos frères de rester sages
Mais l'image qu'on nous renvoient de la vie n'est pas celle du ghetto français
Et si tu baisses les bras, encaisses et acceptes
Combien de temps, combien de temps avant de te foutre une balle dans la tête?
Et lève-toi, lève-toi, garde le bras en l'air
Manifeste-toi si tu veux le faire pour tous nos frères qui sont en prison
Isolés, prisonniers des murs de béton
Ceux qui ont frôlé la justice et n'ont plus droit au pardon
Et lève-toi, lève-toi, garde le bras en l'air
Manifeste-toi si tu veux le faire pour tous nos frères qui sont en prison
Isolés, prisonniers des murs de béton
Ceux qui ont frôlé la justice et n'ont plus droit au pardon
J'ai mal au cœur quand je pense à mes frères qui sont en prison
Et Dieu veut qu'à cette heure, je n'ai pas mis les pieds en prison
Qu'il m'en préserve, qu'il me protège
Du mauvais œil du système et de ses pièges
Ceux qui siègent en haut savent à quoi je fais allusion
L'intégration à leur nation, une illusion
Ils ont arbitrairement fixé les règles du jeu
Soit tu marches comme ils l'entendent, soit tu ne fais pas long feu
Et en France, tes chances de progression sociale sont presque nulles
Plus tu es parti du bas, plus les obstacles s'accumulent
Et suivre des études en famille nombreuse, c'est deux fois plus de courage
Deux fois moins de distractions, et deux fois plus de rage
Quelque chose qu'on ne comprend pas à tout âge
Mais ici tu payes de ta vie les erreurs du jeune âge
Et au passage, j'dédicace à Mista
Et à chaque frère autour de moi ayant connu le card-pla
Isolés, prisonniers des murs de béton
Dehors ou dedans, pour nous c'est la même
Dedans on rêve d'être dehors
Dehors, on veut nous foutre dedans
Parce qu'en fait, de ce système, nous recherchons l'évasion
Et on rêvait d'enfreindre leurs lois
De les contraindre à nous écouter
De l'atteindre comme Mesrine l'a fait
Mais si tu le fais, sois décidé car ils te tueront
N'attendront pas que tu soies décédé, mais t'assassineront
Et lève-toi, lève-toi, garde le bras en l'air
Manifeste-toi si tu veux le faire pour tous nos frères qui sont en prison
Isolés, prisonniers des murs de béton
Ceux qui ont frôlé la justice et n'ont plus droit au pardon
Et lève-toi, lève-toi, garde le bras en l'air
Manifeste-toi si tu veux le faire pour tous nos frères qui sont en prison
Isolés, prisonniers des murs de béton
Ceux qui ont frôlé la justice et n'ont plus droit au pardon
J'ai mal au cœur quand je pense à mes frères qui sont enfermés
Sachez que je viens tchatcher réalité
Lutter pour leur liberté
Éveiller les consciences quand le Diable mène la danse
Et je pense qui si l'on danse entre violence et souffrance
C'est qu'au fond, on est tous battus par cette France
Une immense douleur au cœur
Quand je pense à mes frères et sœurs, incarcérés, j'ai mal
Je n'ai jamais pigé comment je pouvais être jugé
Par un homme sans foi, souvent sans loi
Et je vise ce genre d'injuste qui pense que j'ai ma place à l'ombre
Les avise qu'à mon égard, ils ont leurs places dans leurs tombes
Mais de quel droit ton devoir est de me juger?
Ou décider de me priver de ma liberté?
Alors que ton système, chaque jour de ma vie, m'a poussé à l'extrême
Quand sur ton visage blême, j'ai vu l'emblème du racisme extrême?
Mais t'es prévenu, la liste des prévenus, détenus continuent, en rien tu n'atténues
La venue du sang dans tes avenues
Ta justice s'achète, se traite et c'est reconnu
Ton impartialité, elle n'est pas toujours maintenue
Pour ceux que ça soulage de savoir mes frères en cage
Quand la justice sans foi crie "chacun sa voie"
Je rappellerai que personne n'est à l'abri de la prison
Commets une seule erreur et le système te frappe pour avoir renversé un môme
Tuer l'amant de ta femme, avoir fui quand ton voisin de palier vivait un drame
Avoir fui quand ton voisin se faisait découper à coups de lame
Ne pas avoir donné l'alerte lorsqu'il neutralisait l'alarme
Il y a tellement de choses, même injustes qui peuvent t'arriver
Comme d'être incarcéré pour un crime que tu n'as pas commis
À ceux qui prônent la dureté pénale
Tout ce que je souhaite, qu'il se retrouvent devant le tribunal
Pour qu'enfin ils regrettent, qu'ils manquent à leurs familles
Et que leurs familles leur manquent
Qu'ils ressentent enfin ce manque, lorsque la parole devient l'encre
Et qu'ils aient mal, mal tout comme j'ai mal
Au cœur quand je pense à mes frères qui sont en prison
J'ai mal au cœur quand je pense à mes frères qui sont en prison
Je leur rends hommage, et là, j'exprime ma rage
Et lève-toi, lève-toi, garde le bras en l'air
Manifeste-toi si tu veux le faire pour tous nos frères qui sont en prison
Isolés, prisonniers des murs de béton
Ceux qui ont frôlé la justice et n'ont plus droit au pardon
Et lève-toi, lève-toi, garde le bras en l'air
Manifeste-toi si tu veux le faire pour tous nos frères qui sont en prison
Isolés, prisonniers des murs de béton
Ceux qui ont frôlé la justice et n'ont plus droit au pardon
J'ai mal au cœur quand je pense à mes frères qui sont enfermés
Sachez que je viens tchatcher réalité
Lutter pour leur liberté, éveiller les consciences
Quand le Diable mène la danse
Et je pense qui si l'on danse entre violence et souffrance
C'est qu'au fond, on est tous battus par cette France
Une immense douleur au cœur
Quand je pense à mes frères et sœurs incarcérés, j'ai mal
Enfermé, réalité
Eveiller les consciences quand le Diable mène la danse
Et je pense
Enfermé, réalité
Eveiller les consciences quand le Diable mène la danse
Et je pense
Credits
Writer(s): Mehdi Faveris-essadi, Alix Mathurin
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