Les tilleuls
On vide un café, on en touille un autre
Le temps passe de cafetière en cafetière
Marins affamés, on ronge la côte
On mange la soucoupe, et la petite cuillère
La petite écuyère, d'ailleurs, viendra pas
C'est con de s'y faire attendre, c'est beau
L'horloge s'en fout, elle est déjà là
L'attente connaît jamais de repos
Ça te bat le cœur, te tient en éveil
Patron de mon spleen, remouds du café
Ce soir, j'ai dû trop sucrer ma cervelle
Le jour tombe vite, l'horloge s'y fait
J'attends, j'attendrai l'express de Bordeaux
Vers 15 expressos, café des Tilleuls
Un dossier d'osier tressé dans mon dos
Et sur les genoux, un pot de glaïeuls
J'attendrai ton train, en croquant des nems
Le temps qu'il faudra sous la Montparnasse
Si tu le prends pas, j'attendrai quand même
En nattant le dos des filles qui passent
Rien ne me sera bien insupportable
J'attendrais 20 ans, regardant mourir
Dix générations, moineaux sous ma table
Et mon pot de fleurs, 20 fois refleurir
Plus les siècles passent, plus on se résigne
À sentir sa chaise pousser dans ses reins
Peut-être mon corps aura pris racine
Quand me parviendra la chanson d'un train
Je n'aurai pas vu crever les secondes
Je serai tilleul sous la Montparnasse
Souriant de voir, blotties sous mon ombre
Mes feuilles chutant au fond de ta tasse
Le temps passe de cafetière en cafetière
Marins affamés, on ronge la côte
On mange la soucoupe, et la petite cuillère
La petite écuyère, d'ailleurs, viendra pas
C'est con de s'y faire attendre, c'est beau
L'horloge s'en fout, elle est déjà là
L'attente connaît jamais de repos
Ça te bat le cœur, te tient en éveil
Patron de mon spleen, remouds du café
Ce soir, j'ai dû trop sucrer ma cervelle
Le jour tombe vite, l'horloge s'y fait
J'attends, j'attendrai l'express de Bordeaux
Vers 15 expressos, café des Tilleuls
Un dossier d'osier tressé dans mon dos
Et sur les genoux, un pot de glaïeuls
J'attendrai ton train, en croquant des nems
Le temps qu'il faudra sous la Montparnasse
Si tu le prends pas, j'attendrai quand même
En nattant le dos des filles qui passent
Rien ne me sera bien insupportable
J'attendrais 20 ans, regardant mourir
Dix générations, moineaux sous ma table
Et mon pot de fleurs, 20 fois refleurir
Plus les siècles passent, plus on se résigne
À sentir sa chaise pousser dans ses reins
Peut-être mon corps aura pris racine
Quand me parviendra la chanson d'un train
Je n'aurai pas vu crever les secondes
Je serai tilleul sous la Montparnasse
Souriant de voir, blotties sous mon ombre
Mes feuilles chutant au fond de ta tasse
Credits
Writer(s): Didier Petit, Allain Jean Charles Leprest
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