Au fin fond d'une contrée
Les ombres sont des rêves...
Cette histoire est une fable, le conteur de celle-ci est fiable
Et sans parler du Diable, le bohneur est friable
Car mon règne en fait n'a jamais été minable.
Ma contrée était de sable, mes sujets des ombres inombrables,
Où l'amitié était le ciment, le jeu, le piment,
L'amour l'agrément, la joie, l'aliment.
Nous vivions tous dans nos rêves et nos passions
Mais la vie d'adulte a déclenché un processus d'élimination.
De formidables randonnées à vélo
À pautre sustentatoire dans une station de métro.
Ou sont passés les rois, les reines qui naguère
Fabriquaient des cendriers pour la fête des pères?
Pourquoi ai-je perdu le sourire, avec un air si triste,
Pour des amis qui se sont trompés de pistes?
L'enfant qui sommeillait en moi s'est évaporé
Et malgré, je désire rester.
Au fin fond d'une contrée par les vents battus,
Je suis le roi fou désuet, souverain d'un peuple de statues.
Ils ont tous quitté mes rêves, et moi je me souviens.
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Je regrette ces soirées d'été où nous faisions des parties de cache-cache.
Les t-shirts plein de taches, planqués sous des bâches, sache
Que nous étions des gosses comme les autres.
Esprit de liberté, les poumons gonflés de fierté.
Pour mon malheur, l'enfance n'est pas éternelle.
Le miel donna du fiel, et le rêve devint sel.
L'enveloppe corporelle à cru.
Les ombres m'ont quitté, mes compagnons sont devenus des statues.
De tous ceux qui jouaient au soldat avec moi,
La moitié ont désormais des traces sur le bras
Et je ferme les yeux afin que s'envole
Le souvenir de voir leurs mères les chercher à la sortie de l'école.
L'amour qu'elles leurs portaient, l'attenion qu'elles leurs donnaient,
Se doutaient-elles qu'un jour, ils voleraient dans leurs porte-monnaies.
Mais JP, tu as grandis trop tôt, ton visage aujourd'hui me fait froid dans le dos.
Tu as quitter mon royaume sans prévenir.
Ton ombre est un souvenir, statue de glace fût ton devenir.
Tu hantes ma contrée avec un regard figé.
Ici, tu as laissé notre amitié.
Au fin fond d'une contrée par les vents battus,
Je suis le roi fou désuet, souverain d'un peuple de statues.
Ils ont tous quitté mes rêves, et moi je me souviens.
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Comme le peuple de Loth, ils n'ont pas cru à la misécorde
Et quand je les aborde, dans leurs coeurs il pleut des cordes.
Sans ignorer qu'un peu d'amour peut changer la statue en
Ombre, libre, souple et sombre.
Pour pouvoir absorber le maximum de lumière,
La licorne chevauchant la crinière d'un éclair
Et tout est clair dans la nuit des songes.
Au moins je peux y chasser ces terribles regrets qui me rongent.
La réponse est changement de cap.
Pourquoi suis-je devenu comme un souverain de l'île de Pâques?
Heureusement qu'une reine d'Orient m'a épousé.
Elle m'a redonné un peuple d'ombres afin de pouvoir gouverner.
Ma destinée est jonchée de paysages verts
Depuis que j'ai quitté l'ennui de mon désert.
Ensuite, si mon mental va, des fois
Je ne puis l'éviter, je me revois.
Cette histoire est une fable, le conteur de celle-ci est fiable
Et sans parler du Diable, le bohneur est friable
Car mon règne en fait n'a jamais été minable.
Ma contrée était de sable, mes sujets des ombres inombrables,
Où l'amitié était le ciment, le jeu, le piment,
L'amour l'agrément, la joie, l'aliment.
Nous vivions tous dans nos rêves et nos passions
Mais la vie d'adulte a déclenché un processus d'élimination.
De formidables randonnées à vélo
À pautre sustentatoire dans une station de métro.
Ou sont passés les rois, les reines qui naguère
Fabriquaient des cendriers pour la fête des pères?
Pourquoi ai-je perdu le sourire, avec un air si triste,
Pour des amis qui se sont trompés de pistes?
L'enfant qui sommeillait en moi s'est évaporé
Et malgré, je désire rester.
Au fin fond d'une contrée par les vents battus,
Je suis le roi fou désuet, souverain d'un peuple de statues.
Ils ont tous quitté mes rêves, et moi je me souviens.
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Je regrette ces soirées d'été où nous faisions des parties de cache-cache.
Les t-shirts plein de taches, planqués sous des bâches, sache
Que nous étions des gosses comme les autres.
Esprit de liberté, les poumons gonflés de fierté.
Pour mon malheur, l'enfance n'est pas éternelle.
Le miel donna du fiel, et le rêve devint sel.
L'enveloppe corporelle à cru.
Les ombres m'ont quitté, mes compagnons sont devenus des statues.
De tous ceux qui jouaient au soldat avec moi,
La moitié ont désormais des traces sur le bras
Et je ferme les yeux afin que s'envole
Le souvenir de voir leurs mères les chercher à la sortie de l'école.
L'amour qu'elles leurs portaient, l'attenion qu'elles leurs donnaient,
Se doutaient-elles qu'un jour, ils voleraient dans leurs porte-monnaies.
Mais JP, tu as grandis trop tôt, ton visage aujourd'hui me fait froid dans le dos.
Tu as quitter mon royaume sans prévenir.
Ton ombre est un souvenir, statue de glace fût ton devenir.
Tu hantes ma contrée avec un regard figé.
Ici, tu as laissé notre amitié.
Au fin fond d'une contrée par les vents battus,
Je suis le roi fou désuet, souverain d'un peuple de statues.
Ils ont tous quitté mes rêves, et moi je me souviens.
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Comme le peuple de Loth, ils n'ont pas cru à la misécorde
Et quand je les aborde, dans leurs coeurs il pleut des cordes.
Sans ignorer qu'un peu d'amour peut changer la statue en
Ombre, libre, souple et sombre.
Pour pouvoir absorber le maximum de lumière,
La licorne chevauchant la crinière d'un éclair
Et tout est clair dans la nuit des songes.
Au moins je peux y chasser ces terribles regrets qui me rongent.
La réponse est changement de cap.
Pourquoi suis-je devenu comme un souverain de l'île de Pâques?
Heureusement qu'une reine d'Orient m'a épousé.
Elle m'a redonné un peuple d'ombres afin de pouvoir gouverner.
Ma destinée est jonchée de paysages verts
Depuis que j'ai quitté l'ennui de mon désert.
Ensuite, si mon mental va, des fois
Je ne puis l'éviter, je me revois.
Credits
Writer(s): Philippe Tristan Fragione
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