Des bouts de moi

J'ai laissé dans mon rétroviseur
Loin au milieu d'un décor
Des images impressions et couleurs
Et des flashs, et des cris qui s'emmêlent et me collent au corps
Blanc, le silence avant vous
Noire, la scène avant les coups
Longue, longue, l'attente de vous voir
Et nos bras, nos regards au moment de se dire bonsoir
Bonsoir

J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au cœur et qui tuent chaque fois
Une ville que la nuit rend imaginaire
Une route qu'on prend comme on reprend de l'air
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour un peu d'éphémère

L'hôtel, la même chambre, hier
Gestes, compte à rebours, horaire
Tests, rassurants, quotidiens
Les choses aussi retiennent leur souffle et puis le moment vient
Brûlent les lights et vos regards
Volent, vos voix dans nos guitares
Belles, les mains des musiciens
Et vos yeux que n'éteindra jamais un sommeil artificiel
Han

J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au cœur et qui tuent chaque fois
Une ville que la nuit rend imaginaire
Une route qu'on prend comme on reprend de l'air
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour un peu d'éphémère

J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au cœur et qui tuent chaque fois
Un matin pour s'étonner de nos impudeurs
Signatures, alibis, mais il est déjà l'heure
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour que tout s'accélère
Ho

J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au cœur et qui tuent chaque fois
Une ville que la nuit rend imaginaire
Une route qu'on prend comme on reprend de l'air
Et les papillons retournent brûler leurs ailes
Pour toucher la lumière
Pour énerver l'hiver
Pour un peu d'éphémère



Credits
Writer(s): Jean-jacques Goldman
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