Les cités grises
Je marche et marche dans ma ville d'hiver
Puck étourdie cherche filet désert
Minuit frissonne et la foule hurlante
Pop la pillule du lendemain qui chante
Des vies ardues, des vies ardentes
Des vies cousues de files d'attente
Font l'amour en cachette, font l'amour en jaquette
Des rires coulent aux abords des tavernes
Speaker au max, 'tit coeur en berne
Le dernier match qu'ils ont vu, la dernière fille qu'ils ont bu
On vit au coeur des cités grises
On gave la banque à même la banquise
On attend une paye ou un pays
Cent mille écrans blanchissent la nuit
On regarde les GI partir en djihad
La terre promise a l'air ben maussade
La moitié du monde attend un signe du ciel
Pendant que j'rêve à des corps de pixel
Deux indiens las réchauffent aux feux rouges
Attendent qu'un huard tombe, que les siècles bougent
La main des vainqueurs a écrit l'histoire
La mémoire de blanc, mes blancs de mémoire
S'il faut frimer pour cacher nos frimas
S'il faut tracher pour suer nos tragédies
Maman y faisait tellement plus chaud en'dans toi
Moi j'ai juste fait ce qu'on m'a dit
Protège ton nid, protège ton nip
Ouvre ton coeur après le bip
Perd pas d'amis, perd pas ta mise
Je vous en pris, je vous emprise
Le jour se lève sur l'amour en décombre
Et on se tire plus vide que son ombre
La bouche du métro souffle chaude sur moi
Le long des quai, la foule chante tout bas
Puck étourdie cherche filet désert
Minuit frissonne et la foule hurlante
Pop la pillule du lendemain qui chante
Des vies ardues, des vies ardentes
Des vies cousues de files d'attente
Font l'amour en cachette, font l'amour en jaquette
Des rires coulent aux abords des tavernes
Speaker au max, 'tit coeur en berne
Le dernier match qu'ils ont vu, la dernière fille qu'ils ont bu
On vit au coeur des cités grises
On gave la banque à même la banquise
On attend une paye ou un pays
Cent mille écrans blanchissent la nuit
On regarde les GI partir en djihad
La terre promise a l'air ben maussade
La moitié du monde attend un signe du ciel
Pendant que j'rêve à des corps de pixel
Deux indiens las réchauffent aux feux rouges
Attendent qu'un huard tombe, que les siècles bougent
La main des vainqueurs a écrit l'histoire
La mémoire de blanc, mes blancs de mémoire
S'il faut frimer pour cacher nos frimas
S'il faut tracher pour suer nos tragédies
Maman y faisait tellement plus chaud en'dans toi
Moi j'ai juste fait ce qu'on m'a dit
Protège ton nid, protège ton nip
Ouvre ton coeur après le bip
Perd pas d'amis, perd pas ta mise
Je vous en pris, je vous emprise
Le jour se lève sur l'amour en décombre
Et on se tire plus vide que son ombre
La bouche du métro souffle chaude sur moi
Le long des quai, la foule chante tout bas
Credits
Writer(s): Proulx Cloutier Emile
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