Le Ballet Des Cceurs

Dans un coin de la ville,
' y a un cur bien tranquille
Qui se balance, qui se balance.
A l'autre bout de la cité,
' y a un cur isolé
Qui s'avance, qui s'avance.
Ces deux curs, on dirait
Deux danseurs d'un ballet
Qui s'élancent, qui s'élancent.
Ils s'approchent, ils s'écartent,
Ils se croisent, ils repartent
Et ils dansent!

Mais un jour,
Sur la pointe des pieds, apparaît,
Et glissant comme sur du velours,
Le plus grand des maîtres de ballet.
C'est l'amour! C'est l'amour! C'est l'amour!...

Et l'amour réunit
Les deux curs épanouis
Qui s'élancent, qui s'élancent.
Moulinets, battements,
Pas de deux tout le temps,
Comme ils dansent! Comme ils dansent!
Les sourires et les joies
Tambourinent chaque fois
En cadence, en cadence,
Déchaînés, passionnés
Martelés, affaissés,
Ils s'avancent...

C'est alors qu'un troisième
Apparaît, et de même
Il s'avance, il s'avance...
On l'appelle "joli cur".
Il sépare les deux curs
En silence... en silence...
Grand écart et défi,
Volte-face, jalousie
Qui commence, qui commence
Et puis tout recommence:
' y a deux curs qui s'élancent
Dans la danse...

...Possession, impatience...
...Un cur tué, piétiné...
Et puis tout recommence:
' y a deux curs qui s'élancent
Dans la danse...



Credits
Writer(s): Norbert Glanzberg, Michel Rivegauche
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