Padam…padam

Cet air qui m'obsède jour et nuit
Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
Il vient d'aussi loin que je viens
Traîné par cent mille musiciens

Un jour cet air me rendra folle
Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
Mais il m'a coupé la parole
Il parle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix

Padam, padam, padam
Il arrive en courant derrière moi
Padam, padam, padam
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam, padam, padam
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme une drôle d'erreur
Cet air qui sait tout par cœur

Il dit, rappelle-toi tes amours
Rappelle-toi puisque c'est ton tour
Y a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas
Avec tes souvenirs sur les bras

Et moi je revois ceux qui restent
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes
Toute la comédie des amours
Sur cet air qui va toujours

Padam, padam, padam
Des je t'aime de 14 juillet
Padam, padam, padam
Des toujours qu'on achète au rabais
Padam, padam, padam

Des veux-tu en voilà par paquets
Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue
Sur l'air qui m'a reconnue

Écoutez le chahut qu'il me fait
Comme si tout mon passé défilait
Faut garder du chagrin pour après
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat
Qui bat comme un cœur de bois



Credits
Writer(s): Norbert Glanzberg, Henri Alexandre Contet
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