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Adressé au sexe féminin, mineurs, ados
Qui ont des responsabilités d'femmes
Chères demoiselles ou dames
Qui ont un mômes ou deux sur les bras
Voulu ou non voulu de l'acte du contact sous les draps
Cinq minutes de plaisirs, neuf mois d attente, un bouche à nourrir
Toi seule connais cette souffrance éprouvée d'mettre un enfant au monde
Même le gyné habitué touché par la scène
J'suis sur qu't'aurait du mal à trouver les mots pour décrire la scène
S'enlèverais trop de charmes
Tellement qu'l'instant est émotif quand t'entend ces cris de pleurs
Tu le pose sur ton coeur qui bat fort comme jamais
C'est le soleil qu'illumine ton existance et ton bébé
Retour à l'enfance quand tu jouais à la poupée
C'est ta poupée d'chair, c'est ta chair, c'que t'a de plus cher
Un prix inestimable aux encheres
Tu passe même devant son père
Aussi comblé par cette merveilleuse aventure
Car après tout c'est son sang, sa progéniture

Cinq minutes d'insouciance, neuf mois pour prendre conscience
Qu'un bébé est la et tu pense
Cinq minutes d'inconscience, neuf mois teinté d'absence
Un enfant qui a manqué de chance

A tous les père qui r'connaissent leur mômes
Qui s'défilent pas, assume comme des bonhommes
Même quand il pleure toute la soirée, capable de préparer le biberon
Changer ses couches, le bercer, les femmes trouve ca mignon ben oui
Maintenant c'est pour lui, sans doute ta raison de vivre
Aujourd'hui ton point de repère, tes appuis, t'a le rôle du père
D'ailleur tu dois mieux comprendre le tien
Encore plus celle qui 'a mis au monde, qui te soutient, c 'est la nature
C'est pas plus mal, ca te rend plus mature
Quand tu pousses la poussette ou qu't'amène à son siège dans la voiture
Tous tes potes les plus durs sont attendris a la vue
Te félicite, le couvre de bisous, t'as même la cote t'as vu?

Cinq minutes d'insouciance, neuf mois pour prendre conscience
Qu'un bébé est la et tu pense
Cinq minutes d'inconscience, neuf mois teinté d'absence
Un enfant qui a manqué de chance

Les jours et les années passent, le bébé grandit
Souvent ca s'passe mal quand le père garde le profil de bandit
Pour tout les couples de banlieue, les papas du ghettos
Qui pour remédier aux problèmes financiers risquent le pénitencier
Bien mal acquis ne profite jamais faut faire un choix
Les visites au parloir en larmes c'est pas la joie
A force de déprimer, tu te lasses des promesses
T'as mi de cotés tes études, sacrifier ta jeunesse

Ma vie mon bonheur tout est gaché, il m'a laissée, moi je l'aimais
Même ma mère ne veut plus me parler (et la sienne)
Plus aucunes nouvelles

Et le gosse va bien et l'laisse pas n'importe qui
Pour aller n'importe ou n'importe quand
Faire n importe quoi avec n'importe qui

Oh n'importe quoi

Prend le pas mal, j'dis ca parce que y a des nuits
Ou qui s'laisse aller comme ca
Ma mère a toujours était la pour moi et j'en suis fière
Mariée vierge à 15 ans, elle m'as eu a l age de 16 ans
Contrairement à mon père presente à toutes les saisons
Garde la foi, reste sain avec toi même
Tu comprendras mieux ta raison

Cinq minutes d'insouciance, neuf mois pour prendre conscience
Qu'un bébé est la et tu pense
Cinq minutes d'inconscience, neuf mois teinté d'absence
Un enfant qui a manqué de chance

Un jour tu sentiras l honneur d'etre papa
Le bonheur d'une maman, garde le près de toi