Comme les pierres qui roulent
Je revois ce temps quand belle au vent
Tu jetais en riant aux mendiants, quelques sous
On te disait: gare petite! tu vas trop vite
Tu nous prenais tous pour, oui, des fous
Tu aimais tant plaisanter
Et te moquer des paumés ça, ça t'amusait
Tu parles moins, moins qu'hier
Et tu fais moins, bien moins la fière
Quand tu pointes à la cantine, le cœur en exil
Mais où vont ces filles, ces sans domicile
Cette foule sans nom, inconnue d'horizon
Ces exclus que l'on foule
Comme des pierres qui roulent
Tu as fait la grande école, miss solitude
Mais tu as passé tes études à rêver, à te griser
Là-bas personne n'a su t'enseigner
A vivre la rue
Aujourd'hui tu te sens nue, éperdue
Tu disais moi jamais compromise
Avec ces vagabonds mais surprise
Là, tu réalises
Ah non qu'ils n'échangent pas, que, des devises
Quand tu vois leurs yeux défaits
Comme des valises
Et quand tu leur proposes un petit deal
Tendre et fragile
Mais où vont ces filles, ces sans domicile
Cette foule sans nom, inconnue d'horizon
Ces exclus que l'on foule
Comme des pierres qui roulent
Tu n'as jamais regardé le cœur
De ces clowns jongleurs
Quand ils donnaient pour toi tant d'ardeur
Tu 'as jamais su voir où est le vrai bonheur
Et qu'il ne faut jamais compter
Que sur sa propre, oui, ferveur
Tu aimais mieux monter le cheval de chrome
De ton diplomate
Qui portait à l'épaule une siamoise
Une acrobate
Mais soudain tu découvres et alors tout se gâte
Non, qu'il n'était pas vraiment pour toi, L'aristocrate
A qui tu as déjà livré tous tes secrets, les plus subtils
Mais où vont ces filles, ces sans domicile
Cette foule sans nom, inconnue d'horizon
Ces exclus que l'on foule
Comme des pierres qui roulent
Princesse de côte d'azur, tes amis prestigieux
Buvaient souvent aux victoires
Et au jeu de tes yeux
Échangeant en cachette les gadgets mystérieux
Qu'il est temps de mettre au clou, ou au feu
Oh! il le sait bien, oui, qu'il t'amuse
Ton Napoléon, ce gueux, aux belles phrases
Si confuses
Oh! va vers lui il t'appelle mais ne lui refuse
Rien quand tu n'as plus rien
Tu n'as même plus d'excuses
Tu deviens l'invisible aux sondages
Des listings d'état civil
Mais ou vont ces filles, ces sans domiciles
Cette foule sans nom, inconnue d'horizon
Ces exclus que l'on foule d'enfants nus
Dans la houle
Toutes ces épaves qui coulent
Dans un monde qui s'écroule
Sous des pierres qui roulent, oh!...
Tu jetais en riant aux mendiants, quelques sous
On te disait: gare petite! tu vas trop vite
Tu nous prenais tous pour, oui, des fous
Tu aimais tant plaisanter
Et te moquer des paumés ça, ça t'amusait
Tu parles moins, moins qu'hier
Et tu fais moins, bien moins la fière
Quand tu pointes à la cantine, le cœur en exil
Mais où vont ces filles, ces sans domicile
Cette foule sans nom, inconnue d'horizon
Ces exclus que l'on foule
Comme des pierres qui roulent
Tu as fait la grande école, miss solitude
Mais tu as passé tes études à rêver, à te griser
Là-bas personne n'a su t'enseigner
A vivre la rue
Aujourd'hui tu te sens nue, éperdue
Tu disais moi jamais compromise
Avec ces vagabonds mais surprise
Là, tu réalises
Ah non qu'ils n'échangent pas, que, des devises
Quand tu vois leurs yeux défaits
Comme des valises
Et quand tu leur proposes un petit deal
Tendre et fragile
Mais où vont ces filles, ces sans domicile
Cette foule sans nom, inconnue d'horizon
Ces exclus que l'on foule
Comme des pierres qui roulent
Tu n'as jamais regardé le cœur
De ces clowns jongleurs
Quand ils donnaient pour toi tant d'ardeur
Tu 'as jamais su voir où est le vrai bonheur
Et qu'il ne faut jamais compter
Que sur sa propre, oui, ferveur
Tu aimais mieux monter le cheval de chrome
De ton diplomate
Qui portait à l'épaule une siamoise
Une acrobate
Mais soudain tu découvres et alors tout se gâte
Non, qu'il n'était pas vraiment pour toi, L'aristocrate
A qui tu as déjà livré tous tes secrets, les plus subtils
Mais où vont ces filles, ces sans domicile
Cette foule sans nom, inconnue d'horizon
Ces exclus que l'on foule
Comme des pierres qui roulent
Princesse de côte d'azur, tes amis prestigieux
Buvaient souvent aux victoires
Et au jeu de tes yeux
Échangeant en cachette les gadgets mystérieux
Qu'il est temps de mettre au clou, ou au feu
Oh! il le sait bien, oui, qu'il t'amuse
Ton Napoléon, ce gueux, aux belles phrases
Si confuses
Oh! va vers lui il t'appelle mais ne lui refuse
Rien quand tu n'as plus rien
Tu n'as même plus d'excuses
Tu deviens l'invisible aux sondages
Des listings d'état civil
Mais ou vont ces filles, ces sans domiciles
Cette foule sans nom, inconnue d'horizon
Ces exclus que l'on foule d'enfants nus
Dans la houle
Toutes ces épaves qui coulent
Dans un monde qui s'écroule
Sous des pierres qui roulent, oh!...
Credits
Writer(s): Hugues Aufray, Bob Dylan
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