Triomphe de la douceur violente
Dans le sous-bois qui s 'éveille,
S'étirent les herbes folles,
Sans vêtements et sans pagnes,
Elles montrent leurs corolles...
Et les nymphes et ses ménades
Attendent les petits hommes,
Pour les prendre dans les rêves
De l'amour qui dort encore...
Ni fatigue ni douleur
Dans les pleurs du sang des hommes,
Ni beauté ni sous-bois
A l'abri de leurs malheurs
Pas de Dieu qui nous punisse
Pas de Dieu qui nous trahisse...
Pas de piège dans le mystère
D'un amour qui s'est fait chair
Chair promise chair soumise,
Chair glacée ou chair brûlante,
De la jungle à la banquise,
La même flèche nous tourmente...
Le temps qui détruit les choses
Les passions comme les roses,
Est moins violent que la grâce
De l'éternité des femmes...
Vive la vie des tarentules
Vive la vie des petits hommes...
Vive la vie des minuscules,
Des souffrants et des lucioles...
Ni fatigue ni douleur
Dans les pleurs du sang des hommes...
Aux rubans et aux splendeurs
On se blesse et on se cogne...
Pas de Dieu qui nous punisse
Pas de Dieu qui nous trahisse...
Pas de piège dans le mystère
D'un amour qui s'est fait chair
Chair promise chair soumise,
Chair glacée ou chair brûlante,
De la jungle à la banquise,
La même flèche nous tourmente...
Et dans la douceur violente,
De la nature impatiente,
Les dieux deviennent des hommes
Et les femmes des espérances.
Limbes
(E. Roda-Gil - Branduardi)
Il y sûrement des limbes
Où ceux qui s'aimaient s'attendent
Sans espace et loin du temps
En espérant le moment
De se fondre doucement
Dans une autre vie qui chante,
Dans un futur qui fermente,
Sous un autre ciel plus clair...
Et la mémoire s'enchante
De se retrouver vivante
Dans la moitié qui lui manque
Et qui vient la retrouver
Il y sûrement des limbes
Où ceux qui s'aimaient s'attendent
Sans espace et loin du temps
En espérant le moment
Et s'il y a des retrouvailles
Dans la luxe ou sur la paille
Même derrière des murailles
On voudrait bien essayer
Essayer de vivre encore
Dans le ciel ou sur la vague
Devenir un seul poisson,
Un seul oiseau nouveau...
Il n'y plus de temps sans toi,
Ni poisson, ni oiseau.
Ophélie (douce ennemie)
(E. Roda-Gil - Branduardi)
Folle, ma folle
Rosée qui s'envolle
S'envolle...
Toi, fille
Tu picores la lune
Sans peine, pour moi...
Sourire
Tout mélange de larmes
Silences
Qui crient sans prudence de joie
Ma folle
Prends mes ailes et vole, là-haut...
Très loin de moi.
Folle, ma folle
Fragile et violente
Sois mienne
Bien folle
Tendre et insoumise
Inconnue de moi
Tu parles
Fleuve de paroles et puis
Tu ris
De tes espérances folles
Ma folle
Prends mes ailes et vole là-haut
Très loin de moi...
Je garde
Comme une vengeance
La rage
D'une folie qui te ressemble bien
Ma folle
Prends mes ailes et vole là-haut
Très loin de moi...
S'étirent les herbes folles,
Sans vêtements et sans pagnes,
Elles montrent leurs corolles...
Et les nymphes et ses ménades
Attendent les petits hommes,
Pour les prendre dans les rêves
De l'amour qui dort encore...
Ni fatigue ni douleur
Dans les pleurs du sang des hommes,
Ni beauté ni sous-bois
A l'abri de leurs malheurs
Pas de Dieu qui nous punisse
Pas de Dieu qui nous trahisse...
Pas de piège dans le mystère
D'un amour qui s'est fait chair
Chair promise chair soumise,
Chair glacée ou chair brûlante,
De la jungle à la banquise,
La même flèche nous tourmente...
Le temps qui détruit les choses
Les passions comme les roses,
Est moins violent que la grâce
De l'éternité des femmes...
Vive la vie des tarentules
Vive la vie des petits hommes...
Vive la vie des minuscules,
Des souffrants et des lucioles...
Ni fatigue ni douleur
Dans les pleurs du sang des hommes...
Aux rubans et aux splendeurs
On se blesse et on se cogne...
Pas de Dieu qui nous punisse
Pas de Dieu qui nous trahisse...
Pas de piège dans le mystère
D'un amour qui s'est fait chair
Chair promise chair soumise,
Chair glacée ou chair brûlante,
De la jungle à la banquise,
La même flèche nous tourmente...
Et dans la douceur violente,
De la nature impatiente,
Les dieux deviennent des hommes
Et les femmes des espérances.
Limbes
(E. Roda-Gil - Branduardi)
Il y sûrement des limbes
Où ceux qui s'aimaient s'attendent
Sans espace et loin du temps
En espérant le moment
De se fondre doucement
Dans une autre vie qui chante,
Dans un futur qui fermente,
Sous un autre ciel plus clair...
Et la mémoire s'enchante
De se retrouver vivante
Dans la moitié qui lui manque
Et qui vient la retrouver
Il y sûrement des limbes
Où ceux qui s'aimaient s'attendent
Sans espace et loin du temps
En espérant le moment
Et s'il y a des retrouvailles
Dans la luxe ou sur la paille
Même derrière des murailles
On voudrait bien essayer
Essayer de vivre encore
Dans le ciel ou sur la vague
Devenir un seul poisson,
Un seul oiseau nouveau...
Il n'y plus de temps sans toi,
Ni poisson, ni oiseau.
Ophélie (douce ennemie)
(E. Roda-Gil - Branduardi)
Folle, ma folle
Rosée qui s'envolle
S'envolle...
Toi, fille
Tu picores la lune
Sans peine, pour moi...
Sourire
Tout mélange de larmes
Silences
Qui crient sans prudence de joie
Ma folle
Prends mes ailes et vole, là-haut...
Très loin de moi.
Folle, ma folle
Fragile et violente
Sois mienne
Bien folle
Tendre et insoumise
Inconnue de moi
Tu parles
Fleuve de paroles et puis
Tu ris
De tes espérances folles
Ma folle
Prends mes ailes et vole là-haut
Très loin de moi...
Je garde
Comme une vengeance
La rage
D'une folie qui te ressemble bien
Ma folle
Prends mes ailes et vole là-haut
Très loin de moi...
Credits
Writer(s): angelo branduardi, étienne roda-gil
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