Jamais lacher

Tout commence par une sorte de rêve,
Un truc qui te donne envie de bouger pour.
Sans discours mettre la main à la pâte avant que n'expire le délai.
La vie, ça ne dure pas longtemps, tu m'entends?
J'investis mon temps, ma tête en montant d'un cran l'ambition.
Fais part de mes émotions. Amorce l'ascension sociale avant le son. Maintenant on le sait fils en fonction de tes prérogatives,
Dirige tes pas de façon hâtive mais dans la bonne direction.
Sans point d'interrogation, moi je sais ou je vais,
Mais je sais surtout ce que je dois faire pour.
Trace mon itinéraire malgré les plaies qu'inflige le parcours.
On s'en bat la race, large d'épaule
Même quand on me restreint le passage.
Ne renie pas le passé, ma place est auprès des miens.
Spéciale dédicace à ceux qui serrent les rangs,
À ceux qui resserrent d'un cran la ceinture
Persévérant à la solide ossature. On s'allie, mais on sature.

Et même si la vie me freine, frère, j'ai jamais lâché.
C'est comme une course de fond, dis leurs, de jamais lâcher.
J'ai gardé mes distances mais jamais lâcher, hé! Jamais lâcher. Dis leurs, jamais lâcher. Tu sais qui c'est ce type, c'est Deuz, Jamais lâcher. Même la haine dans le cœur, frère, j'ai jamais lâché.
Et quoiqu'ils puissent te dire, surtout ne jamais lâcher.
T'entends, jamais lâcher. Confiance, jamais lâcher.

J'ai des contraintes. Rentrer dans le système comme on prend le train. Prochain arrêt: un crédit pour le pav. On se prive pour l'emprunt.
Y'a Tren sur le sampler.
Et si on rappe c'est pas pour se remplir les poches
plutôt faire kiffer les proches et l'on prêche sur l'honneur.
Le cœur sur la main, la main sur le cœur.
C'est carré d'équerre d'accord, corps et âme oblige-on purge nos méfaits. L'homme est faible et malléable.
La tentation agréable. Reste stable malgré les aléas.
Lyrical balayage. Pur sans maquillage.
Pas un truc de pédés comme Alliage.
Et je panique, vu l'ampleur et l'allure satanique dans les décors.
L'Etat statique m'écœure, statistique les corps errant dans le chaos. Violence à la hausse, cause d'inactivité. Regain de criminalité.
Et les petits frères prennent le relais, précoce,
Avoue que c'est reloue ces gosses libres au conditionnel.

Et même si la vie me freine, frère, j'ai jamais lâché.
C'est comme une course de fond, dis leurs, de jamais lâcher.
J'ai gardé mes distances mais jamais lâcher, hé! Jamais lâcher. Dis leurs, jamais lâcher. Tu sais qui c'est ce type, c'est Deuz, Jamais lâcher. Même la haine dans le cœur, frère, j'ai jamais lâché.
Et quoiqu'ils puissent te dire, surtout ne jamais lâcher.
T'entends, jamais lâcher. Confiance, jamais lâcher.

Et je la fais 1 pour la basse, 2 la sueur et la crasse,
3 pour ceux qui amassent douleur et peine sous leur aspect.
Donne du respect à tous les frères qui ne s'écrasent pas.
Je fais partie de ceux qui ne brassent pas des masses.
Noyés dans la masse, la mère à la messe.
La merde à l'anus. Bref, simple comme tous. Repousse l'échéance.
Pas encore H&S. Je suis en bas de l'échelle
Mais les marches sont archi hautes.
Pas besoin de prêtres et autres prédicateurs.
Mes six sens en éveil, regard révélateur.
La force est dans le cœur et c'est de ça que je te parle fils.
Faut se fixer un but et ne pas lâcher le morceau-fils.
Y'a pas de raison. Je te le répète y n'a pas de raison.
N'écoute pas les langues de pute, salive de poison.
La faucheuse opère et reste hors de la moisson.
Je te dis de jamais lâcher, jusqu'à la célébration.

Et même si la vie me freine, frère, j'ai jamais lâché.
C'est comme une course de fond, dis leurs, de jamais lâcher.
J'ai gardé mes distances mais jamais lâcher, hé! Jamais lâcher. Dis leurs, jamais lâcher. Tu sais qui c'est ce type, c'est Deuz, Jamais lâcher. Même la haine dans le cœur, frère, j'ai jamais lâché.
Et quoiqu'ils puissent te dire, surtout ne jamais lâcher.
T'entends, jamais lâcher. Confiance, jamais lâcher.