Jonas
C'était au petit jour et la mer était basse
Je vivais dans le noir depuis longtemps déjà
Je me sentais fourbu de corps, et l'âme lasse
Et j'écoutais en moi la voix de Jéhovah
Lorsque soudainement, et cul par-dessus tête
Je me sentis partir comme en un tourbillon
Effrayé, non pour moi bien-sûr, mais pour la bête
Qui me servait d'asile autant que de prison
Je compris, peu à peu, qu'elle était immobile
Je ne ressentais plus les remous de la mer
En découvrir l'issue me fut assez facile
Je retrouvai la vue et la douceur de l'air
Et brusquement je fus au milieu d'une foule
Qui courait en tous sens et poussait des clameurs
Couvrant le bruit du vent et celui de la houle
Alors je fus saisi d'une indicible peur
D'une indicible peur
Titubant, j'avançais, les mains sur les oreilles
Menacé de m'abattre à chacun de mes pas
Je criais ce que Dieu m'avait confié la veille
Bousculé par des gens qui ne m'écoutaient pas
Ayant parlé trois jours, je m'écroulai par terre
Tout ce monde était fou, je n'y pouvais plus rien
Il ne me restait plus désormais qu'à me taire
Nul désespoir, jamais, ne fut égal au mien
Alors, je décidai, pour y cacher ma peine
De regagner l'abri de mes anciens tourments
Mais lorsque je voulus rejoindre ma baleine
Je ne vis devant moi qu'un grand tas d'ossements
Qu'un grand tas d'ossements
Je vivais dans le noir depuis longtemps déjà
Je me sentais fourbu de corps, et l'âme lasse
Et j'écoutais en moi la voix de Jéhovah
Lorsque soudainement, et cul par-dessus tête
Je me sentis partir comme en un tourbillon
Effrayé, non pour moi bien-sûr, mais pour la bête
Qui me servait d'asile autant que de prison
Je compris, peu à peu, qu'elle était immobile
Je ne ressentais plus les remous de la mer
En découvrir l'issue me fut assez facile
Je retrouvai la vue et la douceur de l'air
Et brusquement je fus au milieu d'une foule
Qui courait en tous sens et poussait des clameurs
Couvrant le bruit du vent et celui de la houle
Alors je fus saisi d'une indicible peur
D'une indicible peur
Titubant, j'avançais, les mains sur les oreilles
Menacé de m'abattre à chacun de mes pas
Je criais ce que Dieu m'avait confié la veille
Bousculé par des gens qui ne m'écoutaient pas
Ayant parlé trois jours, je m'écroulai par terre
Tout ce monde était fou, je n'y pouvais plus rien
Il ne me restait plus désormais qu'à me taire
Nul désespoir, jamais, ne fut égal au mien
Alors, je décidai, pour y cacher ma peine
De regagner l'abri de mes anciens tourments
Mais lorsque je voulus rejoindre ma baleine
Je ne vis devant moi qu'un grand tas d'ossements
Qu'un grand tas d'ossements
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