La vologne

Je jouais tranquille sur mon tas d'sable
Et puis un jour tu es venue me chercher
Comme on danserait avec le Diable
Au clair de lune, les pieds et les poings liés
On a roulé, mal au cœur a l'arrière, j'ai dis arrêtez
Ça sentait la mousse et le vent du Nord
J'ai tout sali mes affaires, j'ai tout vomis mon gouter
Dans l'air l'amour flottait comme le bois mort
Sublime, forcément sublime
Quand tu t'en laves les pognes
Un coup tu m'aimes un coup tu m'abimes
Et puis tu m'jettes dans la Vologne
Sublime, forcément sublime
Comme ce dernier automne
Un coup tu m'beignes, un coup tu m'ranimes
Et puis tu m'jettes dans la Vologne
Plouf, plouf est-ce que tu m'aimes encore



Credits
Writer(s): Bertrand Soulier
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