La sirène et le pygmalion

J'ai découvert le corps d'une sirène à moitié nue
Éventrée par les reflets argentés de la lune, blessée.
Du sang bleu coulait de ses yeux, bleus,
Plus bleus que la lune.
Je l'ai portée, dans mes bras jusqu'à chez moi,
Pour la soigner.

Durant des mois, ils s'est appliqué
A cuisiner des armées de poissons panés.
Pour moi ...
J'ai même appris, à faire l'amour en apnée,
Pour toujours.

Et puis vint le jour, où tu m'a emmenée faire un tour
Au bord de l'eau.
L'écume des "toujours", s'est émoussée quand je t'ai vue
T'éloigner...
Au large emportée, tu te ressemblait pourtant encore largement.

Durant des mois, j'aurai écumé le bord de l'horizon,
Retourné le bord du ciel.
Pourquoi?
Parfois je crois que je l'aperçois,
En équilibre, sur un spray de diamant qui exploseraient.
A l'horizon, je crois,
Je vois ce que je crois.
A l'horizon, je vois,
je vois ce que je crois
A l'horizon, je vois,
je vois ce que je crois
A l'horizon, je vois,
je vois ce que je crois



Credits
Writer(s): élisabeth Maistre, Eric Serra-tosio, Guillaume Garidel, Mathias Malzieu, Michael Ponton, Stephan Bertholio
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