Les dingues & les paumés (Live)

Et quand leurs monstres crient trop près de la sortie
Ils accouchent des scorpions et pleurent des mandragores

Quand leurs voix qui s'appellent se changent en revolvers
Et s'invitent à calter en se gueulant, "Come on"

Et se font boire le sang de leurs visions perdues
Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie

Ils voient des rois-fantÃ'mes sur des flippers en ruine
Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin

Puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night
Essayant d'accrocher un regard à leur khÃ'l

Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
Ramasser leurs jetons chez les dealers du coin

Puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka
En se faisant danser jusqu'au dernier mambo

Ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort
Ils ont cru s'enivrer des chants de Maldoror

Puis ils disent à leur reine en riant du boycott
"La solitude n'est plus une maladie honteuse

Reprends tes walkyries pour tes valseurs maso
Et cet ange qui me gueule, "Viens chez moi, mon salaud"
M'invite à faire danser l'aiguille de mon radar



Credits
Writer(s): Hubert Thiefaine, Claude Mairet
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