Hécatombe

Mon hécatombe en 2007, commence par le décès du Père
Repose en paix, j'ai tout compris, dans leur propagande j'ai vu clair
Ça commence par une réclame, avec des raclis vulgaires
Ça finit par des gamins qui s'entretuent pour des bulles d'air
du-per, et tu sais qu'on est dupés
proche à ma daronne d'avoir un fils mal éduqué
Quelques thunes à décupler, dans la rue on récupère
J'vole comme les politiciens, j'le fais parce que j'les ai vus faire
J'fais les 3-8 et j'enchaine
J'écris des rimes en pagaille, c'est pour les raclos sans-gêne, sans logis ou sans travail
On vend du rap à bon prix, si tu veux on t'vend d'la taille
Plus souvent derrière un mic que couché sur un champ d'bataille
Enfant d'la voile, tous les jours part en baroude,
j'te rassure j'irai pas loin, j'ai des bâtons dans la roue
Viens faire un tour, dans ma brousse, des propos choquants partout, du popo dans les che-po et des potos dans la sc
Ça pointe à la ANPE, avec diplômes et bacs pr
ça commence par une carotte, ça finit par un braco
Car on navigue en eaux troubles, car on nous mène en bateau
a commence par un fantasme, ça finit par une bastos
a commence par un pavé, jeté sur un CRS
ça finit par un détenu qui apprend à bien serrer les fesses
commence par un contrôle
ça finit par une bavure
Même la France si développée, peut élire une dictature
Biographie d'un inconnu, c'est la poisse qui nous gouverne
Pendant qu'Sam l'enfant soldat peut bien crever la bouche ouverte
nimal est à la barre, et bientôt à la fourrière,
on sait tous que l'être humain retournera à la poussière
On combat la vérité, entre nous un fossé règne,
et même l'Homme dans quelque temps sera lui-même un OGM
Déficit monétaire, dans un block la mort opère, donc appelle le coronaire on s'péta pour un morceau d'terre
J'ai toujours la tête haute, laisse la mort dans un rétro, même quand ma meilleure amie a fait l'grand saut sous un métro
Pleins d'craris, un merco, et les narines blindées d'coke
C'est la panique dans Paris, on paira parce que rien n'est drôle
Dissipés, on survit, mais ici bas, je n'vis pas,
et j'me dis qu'la religion a fait plus de morts que l'sida
J'ai la maladie qui m'colle, j'manie v'là l'art lyrical,
pour un jour que ma rime vole, vers un paradis fiscal
Personne ne peut nous entendre, personne ne peut nous répondre,
et depuis le onze septembre les tabous comme les tours s'effondrent
De l'usine à la fabrique,
des gens bons aux gens trop cons, j
'vois trop peu d'évolution des trente-cinq heures aux champs d'coton ...
Comment corrompre le plus saint des magistrats avec une valise de biftons ici y'a beaucoup d'gars qui s'braquent
Eh sista c'est quoi c't'histoire, entourée par des tas d'cistra au quotidien ma vie stagne et j'en vois trop qui n'agissent pas
Le présent c'est une pub, avec des putes en strings, maintenant pour trouver l'orgasme elles ont besoin d'ustensiles
Et pour trouver l'évasion, moi j'ai besoin d'fume en speed, du grand spliff, dans ma bouche,
posé dans ma zup sensible
C'est ma chronique ordinaire, entre rap et hématomes,
une hémorragie interne, est v'nue infecter ma zone
C'est la crise, c'est l'affront, y'a plus d'mano a mano, tous les mâles sont calibrés et les vieux d'viennent paranos



Credits
Writer(s): Beuss Bengal
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