D'autres vies
Dans le fond d'un couloir
Dans une salle un petit coin noir
Le malheur sur une civière
Le prière se fait aller la prière
Un non-croyant tout repentant
Avant de voir Dieu, veut être tout blanc
Une vie passée à essayer
De gagner son pain, boire du bon vin
Jamais le temps d'le déguster
Trop pressé, il faut le payer
Dendant ce temps dans d'autres vies
Il y a bien pire, y'a Haïti
Les malheurs s'entassent à la télé
Les radios chialent, les journaux s'emballent
Comment me plaindre de mon petit mal
Quand je le compare, il n'est pas de taille
Pas la peine de crier
Les maux ne me font plus pleurer
Je ne sens plus rien de mon quotidien
Je pense déjà à demain
Je pense déjà à demain
Dans le fond d'un tiroir
Une photo jaunie d'une histoire
Le malheur sur un bout de journal
Un gros titre un drame familial
Ça s'est passé au coin de la rue
Mais ça fait longtemps qu'on en parle plus
Une vie passée à observer
D'autres pays se ravager
Jamais le temps pour les aider
Trop pressé, j'regarde la télé
Pendant ce temps dans ma petite vie
Il y a bien pire, j'travaille lundi
Pas la peine de crier
Les mots ne me font plus pleurer
Je ne sens plus rien de mon quotidien
Je pense déjà à demain
Je tourne la page au malheur du monde
Que j'oublie en quelques secondes
J'ai ma dose de drame pour ce matin
Gardez-en pour demain
Gardez-en pour demain
Dans une salle un petit coin noir
Le malheur sur une civière
Le prière se fait aller la prière
Un non-croyant tout repentant
Avant de voir Dieu, veut être tout blanc
Une vie passée à essayer
De gagner son pain, boire du bon vin
Jamais le temps d'le déguster
Trop pressé, il faut le payer
Dendant ce temps dans d'autres vies
Il y a bien pire, y'a Haïti
Les malheurs s'entassent à la télé
Les radios chialent, les journaux s'emballent
Comment me plaindre de mon petit mal
Quand je le compare, il n'est pas de taille
Pas la peine de crier
Les maux ne me font plus pleurer
Je ne sens plus rien de mon quotidien
Je pense déjà à demain
Je pense déjà à demain
Dans le fond d'un tiroir
Une photo jaunie d'une histoire
Le malheur sur un bout de journal
Un gros titre un drame familial
Ça s'est passé au coin de la rue
Mais ça fait longtemps qu'on en parle plus
Une vie passée à observer
D'autres pays se ravager
Jamais le temps pour les aider
Trop pressé, j'regarde la télé
Pendant ce temps dans ma petite vie
Il y a bien pire, j'travaille lundi
Pas la peine de crier
Les mots ne me font plus pleurer
Je ne sens plus rien de mon quotidien
Je pense déjà à demain
Je tourne la page au malheur du monde
Que j'oublie en quelques secondes
J'ai ma dose de drame pour ce matin
Gardez-en pour demain
Gardez-en pour demain
Credits
Writer(s): Tania Langlois, David Pelletier
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