La joyeuse
Elle s'appelle fillette aux grands yeux
Elle s'appelle marchande aux melons
Elle s'appelle comtesse de Saint-Gueux
La vie est belle sous ses jupons
Elle chante un air de rhum anglais
Quand elle se cabre, chaude et douce
Comme un grand serpent des marais
Pelé d'or et de perles rousses
Elle est magique le temps d'un rêve
Elle est moche le temps d'une vie
J'aime à goûter l'eau de ses lèvres
Quand aucun mot n'en jaillit
Elle est belle et gonfle mon coeur
De plaines et de grands oiseaux bleus
Qui s'emmêlent et qui me font peur
Quand j'entends leurs rires amoureux
Si tu pouvais mourir
J't'aimerais cent fois pire
Si tu pouvais
T'éteindre à jamais
J'aurais faim
J'aurais soif
J'aurais froid et chaud
Comme un p'tit vent blanc
Libre, triste et content
Et content
Ils s'appellent les lutins sans yeux
Ils s'appellent les marchands gloutons
Ils s'appellent les comtes de mes deux
Leur compagnie m'est un poison
Ils me sourient ou me piétinent
Ils m'embrassent ou me carabinent
Ils ont des idées et des mots
Qu'ils bavent après un ou deux pots
Ils copulent sans se demander
S'ils méritent eux-mêmes de rester
Et balancent à leur rejeton
La marche à suivre pour être un con
Ils sont honnêtes, bons et gentils
Cherchent le bonheur à tout prix
S'il se cache dans un frigo
Ils en achèteront un plus gros
Si vous pouviez mourir
J'vous aimerais cent fois pire
Si vous pouviez
Tous vous entretuer
J'aurais faim
J'aurais soif
J'aurais froid et chaud
Comme un p'tit vent blanc
Libre, triste et content
Et content
Et puis y a moi qui a mal aux yeux
Qui a mal au coeur et aux poumons
Et puis y a moi le chien galeux
Qui s'bouffe au fond de sa prison
Moi qui souris ou qui piétine
Moi qui embrasse ou qui carabine
Moi qui ai des idées et des mots
Que j'bave après un ou deux pots
Moi qui m'aime trop, qui me déteste
Moi, le grand oiseau et le ver
Moi, le vieillard rongé de peste
Et moi, le gamin solitaire
Moi qui crache sur tout et sur rien
Fuyant, cherchant amour, copains
Moi qui ai si peur des grands soupirs
Mais qu'yé pus capable de se sentir
Si je pouvais mourir
J'm'aimerais cent fois pire
Si je pouvais
M'éteindre à jamais
J'aurais faim
J'aurais soif
J'aurais froid et chaud
Comme un p'tit vent blanc
Libre, triste et content
Et content
Elle s'appelle marchande aux melons
Elle s'appelle comtesse de Saint-Gueux
La vie est belle sous ses jupons
Elle chante un air de rhum anglais
Quand elle se cabre, chaude et douce
Comme un grand serpent des marais
Pelé d'or et de perles rousses
Elle est magique le temps d'un rêve
Elle est moche le temps d'une vie
J'aime à goûter l'eau de ses lèvres
Quand aucun mot n'en jaillit
Elle est belle et gonfle mon coeur
De plaines et de grands oiseaux bleus
Qui s'emmêlent et qui me font peur
Quand j'entends leurs rires amoureux
Si tu pouvais mourir
J't'aimerais cent fois pire
Si tu pouvais
T'éteindre à jamais
J'aurais faim
J'aurais soif
J'aurais froid et chaud
Comme un p'tit vent blanc
Libre, triste et content
Et content
Ils s'appellent les lutins sans yeux
Ils s'appellent les marchands gloutons
Ils s'appellent les comtes de mes deux
Leur compagnie m'est un poison
Ils me sourient ou me piétinent
Ils m'embrassent ou me carabinent
Ils ont des idées et des mots
Qu'ils bavent après un ou deux pots
Ils copulent sans se demander
S'ils méritent eux-mêmes de rester
Et balancent à leur rejeton
La marche à suivre pour être un con
Ils sont honnêtes, bons et gentils
Cherchent le bonheur à tout prix
S'il se cache dans un frigo
Ils en achèteront un plus gros
Si vous pouviez mourir
J'vous aimerais cent fois pire
Si vous pouviez
Tous vous entretuer
J'aurais faim
J'aurais soif
J'aurais froid et chaud
Comme un p'tit vent blanc
Libre, triste et content
Et content
Et puis y a moi qui a mal aux yeux
Qui a mal au coeur et aux poumons
Et puis y a moi le chien galeux
Qui s'bouffe au fond de sa prison
Moi qui souris ou qui piétine
Moi qui embrasse ou qui carabine
Moi qui ai des idées et des mots
Que j'bave après un ou deux pots
Moi qui m'aime trop, qui me déteste
Moi, le grand oiseau et le ver
Moi, le vieillard rongé de peste
Et moi, le gamin solitaire
Moi qui crache sur tout et sur rien
Fuyant, cherchant amour, copains
Moi qui ai si peur des grands soupirs
Mais qu'yé pus capable de se sentir
Si je pouvais mourir
J'm'aimerais cent fois pire
Si je pouvais
M'éteindre à jamais
J'aurais faim
J'aurais soif
J'aurais froid et chaud
Comme un p'tit vent blanc
Libre, triste et content
Et content
Credits
Writer(s): Sylvain Joseph Cote
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