Vainqueur de Golgotha

Ma seule façon de t'aimer c'est de t'exprimer la chaleur de mon amour
Que mon âme ne peut contenir, que mon cœur ne peut retenir
Dont l'élan ne peut tarir
Et la vie qui se libère d'un amour que tu génères
Est plus que la ferveur d'un volcan en chaleur
C'est plus qu'un torrent qui se déverse sur les flancs des montagnes rocheuses
Et qui répand ses eaux vers le lieu de sa demeure
Seigneur, tu as été avant d'être car tu t'appelles, "Je suis"
Et tu as vécu avant de naître car tu es éternel

Tu agis avant de parler car lorsque tu parles l'accomplissement est plus qu'une évidence
Lorsque vint le moment où tu fus introduit au milieu des hommes
La nature et ses lois furent perturbées
Car tu fis précéder ta randonnée royale par des signes et des prodiges
La terre et ses régions inférieures désemparées
Car la vie a vaincu la mort dans ses retranchements macabres
La mer et ses flots imperturbables ont perdu leur orgueil légendaire
Car tu as marché sur les eaux et arrêté les vagues déferlantes de la mer
Le vent déjà sans repère dans sa nature, se fit serviteur du grand Roi que tu es

Si les hommes n'avaient pas les yeux pour voir, la nature, elle, a reconnu son créateur
Et s'est soumise à sa puissance
Le temps institué a véritablement fait son décompte
Et sans s'arrêter, il a simplement remis son compteur à zéro
Le calendrier des hommes venait d'être sensiblement revu
Car le jour de ta naissance a été scellé par une alliance universelle comme l'an zéro
Pour signifier à toutes les générations que rien, ni personne ne peut venir avant toi Seigneur
Le monde a, dès lors, évolué à double vitesse
Il était conduit par les lois de la nature, mais aussi par la puissance surnaturelle
De celui que tous les saints adorent, Jésus Christ, le Seigneur de l'univers
Tu as changé le décor des éléments qui définissent le système du monde que tu as créé
Et tu as institué l'ère des miracles, des prodiges
Par la puissance de ton nom que les rachetés ont reçu en héritage

Ô vainqueur de Golgotha
Tu as donné ta vie car personne n'avait le pouvoir de te l'arracher
Tu t'es humilié devant ceux que tu as créés
Tu mourrais pour ceux qui te maltraitaient mais que tu aimais de l'amour de Dieu
Jamais l'histoire des hommes n'avait inscrit dans ses annales les prouesses d'un Saint
Qui donne sa vie pour les méchants de ce monde
D'un Juste qui répand la pureté de son âme pour aimer jusqu'à la mort les incirconcis
D'une génération en perdition

De Dieu qui se fait homme pour aménager aux hommes une place dans la divinité
D'un Roi glorieux qui abandonne son trône pour les mécréants de la Terre
En mourant comme un voleur et portant jusqu'au sépulcre l'opprobre d'une mort honteuse
La mort de la croix
Aucune logique, même pas celle de la loi, ne pouvait admettre la réponse du mal par le bien
Ou l'amour envers ses ennemis, ou le pardon devant l'offense, ou encore le calme devant la torture
Aucun coeur n'était créé pour supporter l'adversité de au-delà des limites du supportable
Mais tu as, Seigneur, porté le cœur de Dieu
Et tu as semé le grain de ton amour dans le champ de la haine et de la méchanceté des hommes
Tu as laissé sur la Terre et pour les hommes de toutes les générations
Des traces ineffaçables qui ont planté pour l'éternité le décor du divin parmi les humains
Des vestiges vivants qui annoncent qu'il était une fois Dieu visita la Terre

Et sur le bois du calvaire, tu portais en ton sein toute l'humanité rachetée
Lui faisant participer à ta mort et à ta résurrection en vue de l'établir dans ta gloire éternelle
Et lui faire jouir de toutes les bénédictions spirituelles dans les lieux célestes
Le sang de l'alliance a coulé, le sang de Dieu s'est répandu
Et la vie de Dieu est désormais à la portée de tous les rachetés du monde
Car le sang, c'st la vie et l'âme de chair est dans le sang
Tu as réalisé ce que Dieu seul pouvait accomplir
Et scellé l'alliance pour une randonnée glorieuse et éternelle

Si au jour de Josué le soleil s'est arrêté sur Gabaon
En ce jour-là à Golgotha le soleil a fui et a disparu pendant trois heures
Car le véritable soleil s'éteignait pour trois jours
Et les ténèbres couvrirent toute la surface de la Terre
Car la lumière de vie, pour un temps, s'est éteinte
Les rochers qui entouraient la ville volaient en éclat
Car le véritable rocher des âges donnait sa vie
Le monde connut un profond bouleversement
La Terre trembla, ouvrit ses entrailles, et laissa sortir vivants les saints qui étaient morts
Car ils ont rencontré dans leur séjour mortuaire, la résurrection et la vie
Et pendant que le voile du temple se déchirait, les cieux s'ouvraient en même temps
Et le sanctuaire béni de Dieu se rendait disponible à la race élue
Les trompettes des anges retentissaient au ciel
Le Père s'éleva de son trône sous forme d'une lumière éblouissante qu'aucun œil ne peut voir
Pour agréer le sacrifice de son fils
La muraille d'inimitié qui nous séparait de Dieu tomba
Les anges entonnaient à l'unisson des cantiques d'allégresse et de victoire
En l'honneur de l'agneau immolé
Tous les saints vivant au ciel se prosternèrent
Et se cachèrent leur visage devant la gloire manifestée de Dieu

Tu as tourmenté le Diable et son armée et tu as déstabilisé le royaume des ténèbres
Tu as brouillé le radar du destructeur et renversé les fondements du péché et de la mort
Tu as rétabli les bases et les fondements de nos vies décimées
Tu as éclairé par ta lumière les repaires obscurs de notre existence
Et d'un éclat nouveau, tu nous fais briller dans ta splendeur
Tu as ouvert, pour une marche de victoire, le chemin de la gloire
Le long duquel tu plantes l'assurance du salut qui nous conduit paisiblement dans la gloire éternelle