Tara (S01E05)

Sortant du club à l'aube,
Quand tu marches sur la plage,
Saches que tout ce que tu vois,
N'est seulement qu'un mirage.
Et si tu crois naîve,
Que la nuit t'appartiens,
Saches que dans quelques sicècles,
Il n'en restera rien.
Ni ces immeubles abjects,
Ni ces amours futiles,
Ni ces sombres afects,
Hérités des reptiles.
Ni ce dancefloor high-tech,
Que des lights enluminent.
Ni les énergy-drink,
Aux extraiits de taurine.
Ni ce parking désert,
Où je t'ai embrassée.
Ni tes larmes qui coulèrent,
Sur ce hit de l'été.
Ni ces échos lointains,
Des kicks à 50 hertz.
Qui rappellent aux humains,
Cette vérité funeste,
Dans 5 milliards d'années,
Comme tu le sais peut-être,
Le soleil en mourant,
Ne laissera rien renaître.
Ni l'éclat de la sphère,
Ni les drogues de synthèse,
Ni les bombes nucléaires,
Ni les glaces à la fraise,
Ni le son cristallin,
D'un solo de guitare.
Ni ton corps similaire,
A celui d'une porn-star.
Ni ces traces sur la neige,
Que dessinnent les jets-skis.
Ni cette carcasse mauve,
Diablo Lamborghini.
Ni ces dieux oubliés,
Ornant la voûte céleste,
Qui rappelle aux humains,
Cette vérité funeste,
Dans 5 milliards d'années,
Comme tu le sais peut-être,
Le soleil en mourant,
Ne laissera rien renaître.
Un jour, tous ces immeubles,
Que les hommes érigèrent,
Colopserons par ensemble,
Dans un nuage de cendres,
Pyroplastique.
Et sous les décombres de la Terre,
Par millions, les reptiles,
Reviendront se répandre,
Là où les êtres humains,
Finirent par disparaitre,
Leur misérable règne,
Ne laissant qu'une strate,
Géologique, à peine de quelques millimètres,
Un tas de boue,
Où les reptiles viendront se battre.



Credits
Writer(s): Franck Rivoire, Raphael Siboni
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