Les amours...

Les amours qui se cassent, pour un oui pour un non
Me rappellent un vieil air d'une ancienne chanson
Les couples qui se cassent en deux silhouettes lasses
Me rappellent un vieil air que chantait un garçon

C'était un garçon blond, dans les rues de Paris
Pendant l'occupation, sous un ciel plein de fruits
C'était un garçon blond qui chantait ce vieil air
Une chanson, je crois, de Cosma et Prévert

Je voudrais tant t'aimer, plus que je ne peux dire
T'aimer jusqu'à la mort, t'aimer à en mourir
Je voudrais te quitter pour pouvoir revenir
Et tellement t'aimer que ce serait haïr

Je voudrais t'épouser comme un prince une reine
Et remarier sept fois ma vie avec la tienne
Je voudrais que tu meures pour qu'à mon tour je meure
D'une affection d'amour, pure comme le jour

Les couples qui se font et puis qui se défont
Me rappellent les mots de l'ancienne chanson
Ils étaient si jolis, endimanchés d'amour
Faisant rimer toujours avec toute la vie

Ils n'avaient que Paris et les bords de la Seine
Et la France et le monde pour crier "Nous on s'aime"
Pour seul bien il n'avait que l'or de ses 20 ans
Pour trousseau elle n'avait qu'un petit dé d'argent

Les amours qui se cassent, pour un oui pour un non
Me rappellent un vieil air d'une ancienne chanson
Les couples qui se cassent en deux silhouettes lasses
Me rappellent un vieil air que chantait un garçon



Credits
Writer(s): Marcel Mouloudji, Raymond Le Senechal
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