Les marrons
Il y a parfois la nostalgie qui colle
Aux marronniers
Des cours des écoles
Les méga-bastons
De marrons qu'on attendait
Arrivaient et ça démarrait les coups pleuvaient
Ivres de joie
Pleins de folles énergies
On se lançait dans les gencives
Des sacs entiers de marrons
Qu'à côté de nous les boxeurs
C'étaient de piètres amateurs
On jouait à Zorro à Poulidor à Paul Newman
...à Génésis à Spiderman
Le verlan arrivait tout juste à peine
Pour chasser le vilain louchebem
Qui déformait les sons
Qui sortaient de nos bouches
Nous on parlait l'argot l'arabe et le manouche
Les joutes verbales
Nous emballaient
Et tout monde
Entravait qu'il fallait
Deviner ce que ça voulait dire
Et celui qui gagnait
C'était celui qui comprenait
C'était pas d'la langue de bois, tout ça
Ça brûlait bien plus encore
Pas d'la mode du style ni du blabla
Pas du langage mais du sport
On jouait à Zorro à Poulidor à Paul Newman
...à Génésis à Spiderman
(couplet scat)
On faisait pas de déclaration
D'amour aux saucisses
Au lieu de ça ben nous
On leur cinglait les cuisses
Avec du végétal
Car nous on avait des futals
Elles se vengeaient en nous
Balançant des gros cartables
Qui finissaient éventrés vidés sous les tables
C'était le début de la S.M.
Pour nous ça voulait dire je t'aime
Puis on s'embrassait à
L'époque où les cerises tombaient
On ne jouait plus à Zorro
On jouait au docteur
Jamais au téléphone sans fil
Et pas encore à Tchernobyl
Les filles étaient désespérées
Par nos jeux de gamins
Au commissaire Maigret
Au rugby à Tintin
Comment ne pas tous nous haïr
Elles, elles voulaient juste grandir
Moi j'ai tout fait
Pour éviter les premiers rendez-vous
Où il aurait fallu avouer
Que j'étais meilleur
Au football à la balle au priso
Que pour lui rouler des palots
On jouait à Zorro à Poulidor à Paul Newman
...à Génésis à Spiderman
Puis d'un seul coup
Quand on devient majeur
On vote on s'aime
On s'accepte très tôt chômeur
Mais on trafique déjà
Les fiches de paye
Pour louer un appart à Marseille
À Paris à Lyon
Ou à Clamecy
Et l'on devient très vite sa propre idole
Puis on n'a plus la nostalgie
Des marronniers des cours des écoles
Aux marronniers
Des cours des écoles
Les méga-bastons
De marrons qu'on attendait
Arrivaient et ça démarrait les coups pleuvaient
Ivres de joie
Pleins de folles énergies
On se lançait dans les gencives
Des sacs entiers de marrons
Qu'à côté de nous les boxeurs
C'étaient de piètres amateurs
On jouait à Zorro à Poulidor à Paul Newman
...à Génésis à Spiderman
Le verlan arrivait tout juste à peine
Pour chasser le vilain louchebem
Qui déformait les sons
Qui sortaient de nos bouches
Nous on parlait l'argot l'arabe et le manouche
Les joutes verbales
Nous emballaient
Et tout monde
Entravait qu'il fallait
Deviner ce que ça voulait dire
Et celui qui gagnait
C'était celui qui comprenait
C'était pas d'la langue de bois, tout ça
Ça brûlait bien plus encore
Pas d'la mode du style ni du blabla
Pas du langage mais du sport
On jouait à Zorro à Poulidor à Paul Newman
...à Génésis à Spiderman
(couplet scat)
On faisait pas de déclaration
D'amour aux saucisses
Au lieu de ça ben nous
On leur cinglait les cuisses
Avec du végétal
Car nous on avait des futals
Elles se vengeaient en nous
Balançant des gros cartables
Qui finissaient éventrés vidés sous les tables
C'était le début de la S.M.
Pour nous ça voulait dire je t'aime
Puis on s'embrassait à
L'époque où les cerises tombaient
On ne jouait plus à Zorro
On jouait au docteur
Jamais au téléphone sans fil
Et pas encore à Tchernobyl
Les filles étaient désespérées
Par nos jeux de gamins
Au commissaire Maigret
Au rugby à Tintin
Comment ne pas tous nous haïr
Elles, elles voulaient juste grandir
Moi j'ai tout fait
Pour éviter les premiers rendez-vous
Où il aurait fallu avouer
Que j'étais meilleur
Au football à la balle au priso
Que pour lui rouler des palots
On jouait à Zorro à Poulidor à Paul Newman
...à Génésis à Spiderman
Puis d'un seul coup
Quand on devient majeur
On vote on s'aime
On s'accepte très tôt chômeur
Mais on trafique déjà
Les fiches de paye
Pour louer un appart à Marseille
À Paris à Lyon
Ou à Clamecy
Et l'on devient très vite sa propre idole
Puis on n'a plus la nostalgie
Des marronniers des cours des écoles
Credits
Writer(s): Stephane Sanseverino
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