Les Allobroges

Je te salue, ô terre hospitalière,
Où le malheur trouva protection;
D'un peuple libre arborant la bannière,
Je viens fêter la constitution,
Je vais quitter berceau de mon enfance,
Pour m'abriter sous un climat plus doux;
Mais au foyer j'ai laissé l'espérance,
En attendant, je m'arrête chez vous.

Allobroges vaillants! Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté! La Liberté!

Au cri d'appel des peuples en alarme,
J'ai répondu par un cri de réveil;
Sourds à ma voix, ces esclaves sans armes
Restèrent tous dans un profond sommeil.
Relève-toi, oh ma france héroïque!
Car pour t'aider je m'avance à grands pas;
Secoue enfin ton sommeil léthargique,
Et sois en sur, tu ne périras pas!

Allobroges vaillants! Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté! La Liberté!

Un mot d'espoir à la belle Italie:
Courage à vous, Lombards, je reviendrai!
Que chaque peuple amour qui se ralie,
Forte avec tous, et je triompherai.
En attendant le jour de délivrance,
Priant les Dieux d'apaiser leur courroux,
Pour faire luire un rayon d'espérance
Bons Savoisiens, Je resterai chez vous!

Allobroges vaillants! Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer l'air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté! La Liberté!



Credits
Writer(s): D.r., Public Domain
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