Sous France

Décidément, les hurlements ne suffisent plus
Certainement, c'est nos idées qu'on brûle
Évidemment, Ils aimeraient qu'on s'entretue
Finalement, ils ne sauront pas déçus
Si seulement, nos plaies pouvaient être entendues
Et nos déchirements, apaisés d'un salut
C'est fièrement, que je porte nos blessures
Suffisamment, nombreuses pour en faire ma lutte
Même si glissante est la pente
J'rapperais autant qu'ils nous mentent
Avec la rancœur dominante
Et mon côté militant
Face aux Goliath dirigeant
Les politicards délinquant
Notre actuel président
Aussi inconscient qu'arrogant
Ces pantins du gouvernement
De la gauche droite ou du centre
Sans aucune différence puisque les pourris se ressemblent
Patronat et l'argent qu'ils détournent impunément
Les bénéfices, les dividendes qu'ils se partagent évidemment
L'économie et son bilan
Cette logique du rendement
Les parachutes dorées quand
S'écroule le monde de la finance
Contre l'ordre trop oppressante
Du procureurs aux agents
De police en passant par tout ces cowboys du dimanche
Les élites, sois disant, intellectuelles qu'en apparence
Et donneur de leçon sans license, débilité par excellence
Face aux rackettes à outrance, de notre chère pays de France
TVA, redevance, impot si tu as de la chance
La bourgeoisie insolente, inégalité grandissante
Le racisme lui augmente, l'extrême droite rempli ses rangs
Le constat est alarmant, pourtant ici rien d'dérengeant
Tant qu'on a de quoi se consoler en consommant d'plus en plus grand
Face à la routine incessante, métro, boulot
Autant de chose qui pousse à l'isolement
Dans nos quotidiens en tourmant
Contre l'offre et la demande
Des buisness, de l'armement
Maintenir le sous-développement
Est le meilleur rendement
Étrange coïncidence, on se délocalise entre temps
Suicide et licenciement font de nombreux prétendant
Tout s'achète et tout se vend
On se donne et on se pend
La fin du monde à de l'avance
Et le diable mène la danse
Utopie, inconscience
La morale a peu d'importance
Avec deux trois billets de banque
Les principes foutent le camp
Me demander ce que j'en pense
Je risquerais certainement, d'être vulgaire assurément
Car je ne sais pas dire merde poliment



Credits
Writer(s): Rudolphe Gerlad Renald Barray, Wilfried Steve Barray
Lyrics powered by www.musixmatch.com

Link