Les jours sans...
Le cœur a ses raisons mais la raison est un triple pontage
Depuis que la pureté mord dans du cuir dans des soirées bondage
L'esprit crucifié sur l'autel des flicards post-modernes
Les marginaux d'un ancien monde dans des fosses modèles
Je mets du silence dans mes cris
Le ténia du temps oublie que ma mère me dit que j'ai maigri
Et si la vie agit entre les fils des sutures de nos pleurs
La cicatrisation n'est qu'une étape d'une rupture de nos peurs
Des mois que je n'rêve plus sauf une plume entre les doigts
Mes nuits sont des journées, mes journées boivent des brunes entre des voies
Sans issue, du coup, j'me plonge dans des poèmes épiques
Observant le ciel ayant perdu sa teinte adriatique
Je prends bien soin des espoirs que je couve
M'endors chaque soir sur les chansons les plus tristes que je trouve
Écoute dans le noir le chant des rois sur des enceintes pourries
Et, tout ce que je crois, c'est qu'enfin un bout de moi sourit
Retiens les instants de joie tout près, cela te servira
Les jours sans, tu f'ras avec, cela te guérira
Fermer une porte inclut d'en ouvrir une autre sur un paysage neuf
Qui entraînera des larmes nouvelles coulant comme sur un visage veuf
Et pour étrange qu'elle soit, la douleur est une alliée de marque
Et pour étanche qu'elle soit, l'époque chavire en logorrhée de masse
Réflexes au premier lorsque je pénètre dans une pièce
Repérer chaque issue comme quand les keufs viennent soulèv' dans une tess'
En fuite pour retrouver des couleurs au cœur d'une cohue blême
D'ici qu'on laisse nos âmes dans des carambolages de taules humaines
Punaiser un poème sur le mur de mes amours perdus
Atomiser le thème afin qu'le rêve dans un haïku perdure
Étrangement, j'élève un monde à l'abri des regards
Disons que j'essaye de tenir bon sous l'obus des brocards
Et souvenir à la fois mes prisons et mes temples
Cette minute est sinistre et j'imagine qu'on se ressemble
Espère que la suivante dissimulera une émouvante clarté
Le cœur battant quand une aube nouvelle me parle en aparté
Retiens les instants de joie tout près, cela te servira
Les jours sans, tu f'ras avec, cela te guérira
Depuis que la pureté mord dans du cuir dans des soirées bondage
L'esprit crucifié sur l'autel des flicards post-modernes
Les marginaux d'un ancien monde dans des fosses modèles
Je mets du silence dans mes cris
Le ténia du temps oublie que ma mère me dit que j'ai maigri
Et si la vie agit entre les fils des sutures de nos pleurs
La cicatrisation n'est qu'une étape d'une rupture de nos peurs
Des mois que je n'rêve plus sauf une plume entre les doigts
Mes nuits sont des journées, mes journées boivent des brunes entre des voies
Sans issue, du coup, j'me plonge dans des poèmes épiques
Observant le ciel ayant perdu sa teinte adriatique
Je prends bien soin des espoirs que je couve
M'endors chaque soir sur les chansons les plus tristes que je trouve
Écoute dans le noir le chant des rois sur des enceintes pourries
Et, tout ce que je crois, c'est qu'enfin un bout de moi sourit
Retiens les instants de joie tout près, cela te servira
Les jours sans, tu f'ras avec, cela te guérira
Fermer une porte inclut d'en ouvrir une autre sur un paysage neuf
Qui entraînera des larmes nouvelles coulant comme sur un visage veuf
Et pour étrange qu'elle soit, la douleur est une alliée de marque
Et pour étanche qu'elle soit, l'époque chavire en logorrhée de masse
Réflexes au premier lorsque je pénètre dans une pièce
Repérer chaque issue comme quand les keufs viennent soulèv' dans une tess'
En fuite pour retrouver des couleurs au cœur d'une cohue blême
D'ici qu'on laisse nos âmes dans des carambolages de taules humaines
Punaiser un poème sur le mur de mes amours perdus
Atomiser le thème afin qu'le rêve dans un haïku perdure
Étrangement, j'élève un monde à l'abri des regards
Disons que j'essaye de tenir bon sous l'obus des brocards
Et souvenir à la fois mes prisons et mes temples
Cette minute est sinistre et j'imagine qu'on se ressemble
Espère que la suivante dissimulera une émouvante clarté
Le cœur battant quand une aube nouvelle me parle en aparté
Retiens les instants de joie tout près, cela te servira
Les jours sans, tu f'ras avec, cela te guérira
Credits
Writer(s): Ludovic Villard, Yann Patron, Baptiste Chambrion
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