Branche la cam

L'homme n'est qu'un loup pour lui même, la la la
Vas y viens branche ta cam' y'a d'la misère à zoomer
Autant d'estomac vide que d'civière à soulever
Sur cette vague de folie combien disent qu'on navigue
Faut qu'je m'évade de c'taudis certains naissent trop naifs
À l'heure où les médias riment avec voyeurisme
Les deuils et les larmes font ricaner la fleuriste
Toutes les routes qu'on emprunte ont des karmas maudits
On va pas vraiment s'plaindre on est pas mal lotis
Que les politiciens stoppent leur parodies
Que soldats miliciens ôtent leur panoplie
Cessez le feu, on va tous caresser le fond
Ferme ta bouche ferme tes yeux c'est le coût d'la déception
Faut pas d'exception nous sommes tous concernés
À travers leurs conseils les hommes nous ont bernés
Tous les coups sont permis dès qu'il s'agit d'pognon
Penses-tu qu'toute cette sèr-mi fait réagir l'colon
Faux
L'homme n'est qu'un loup pour lui-même
Donne lui gloire et groupilles il oublie tout c'qu'il aime
Le système l'a pourris, il n'en perd pas l'sommeil
Les raisons qu'il fournit n'étant, guère passionnelles
Elles sont fausses
L'homme n'est qu'un loup pour lui-même
Donne lui gloire et groupilles il oublie tout c'qu'il aime
Argent, sexe, pouvoir, sensationnel
Mais sache qu'avant d'être sournois il n'pensent qu'à l'oseille
Vas y viens j'te fais d'l'ombre y'a d'la misère à zoomer
Comprend bien qu'cette colombe ne puisse guère gazouiller
L'homme est resté dans l'faux, faire mal c'est c'qu'il aime
Un coup d'épée dans l'eau, une bière palestinienne
Un vénal spécimen
Faut s'cramponner, j'entends souvent chantonner ces saletés d'sirènes
Les gars lisent dilemme, trop d'dents chromées?
Voir ses rêves s'envoler, on sait jamais c'qu'ils deviennent
Viens, vas y zoom sur ces pauvres gens qui s'agrippent
Ça fait froid dans l'dos comme c'réchauffement climatique
Triste époque, l'homme égocentrique fatigue
La coupelle? déborde comme les poches remplies d'l'arbitre
À l'heure où les médias riment avec propagande
Fourchue langue de bois, l'fils, l'harem drôle à prendre?
D'où vient c'phénomène, les bassesses ont pris l'mort
Le monde a ses problèmes que la raison ignore
Faux
L'homme n'est qu'un loup pour lui-même
Donne lui gloire et groupilles il oublie tout c'qu'il aime
Le système l'a pourris, il n'en perd pas l'sommeil
Les raisons qu'il fournit, n'étant guère passionnelles
Elles sont fausses
L'homme n'est qu'un loup pour lui-même
Donne lui gloire et groupilles il oublie tout c'qu'il aime
Argent, sexe, pouvoir, sensationnel
Mais sache qu'avant d'être sournois il n'pensent qu'à l'oseille
Branche la cam, fait un zoom, ouais champion vient c'est l'heure
Y'a d'la maille en zoom zoom les gens vont s'rincer l'oeil
Ils kiffent ça, l'homme est de nature curieuse
Il guette les autres baver tel une femme sulfureuse
La voiture fructueuse, son calvaire
Un p'tit paf tard, un salaire
Une belle voiture luxueuse
Excuse, tant d'voleurs, soit réaliste, la jalousie fuse quand l'bonheur s'matérialise
À l'heure où les médias riment avec racolage
L'orage ne s'abaisse pas à qui arrêtera c'nauffrage
Au large, pas une seule once d'humanisme
Une foutue vie d'mort les meilleurs sont sur sa liste
À c't'heure là, seule ma haine va vous répondre
J'avoue j'cours à ma perte, mais cette sale route est longue
Et j'm'esquinte, assez grave: j'y laisse des os
Partout l'bonheur des uns fait la richesse des autres
Faux
L'homme n'est qu'un loup pour lui-même
Donne lui gloire et groupilles il oublie tout c'qu'il aime
Le système l'a pourris il n'en perd pas l'sommeil
Les raisons qu'il fournit n'étant guère passionnelles
Elles sont fausses
L'homme n'est qu'un loup pour lui-même
Donne lui gloire et groupilles il oublie tout c'qu'il aime
Argent, sexe, pouvoir, sensationnel
Mais sache qu'avant d'être sournois il n'pensent qu'à l'oseille