Les Frites Bordel - Improvisation Culinaire
Chère mamie, cette petite carte de Vendée
Où nous sommes pour quelques jours
Tout contribuait à ce que nous passions d'agréables moments
Oui, vous vous rappelez ces cartes postales
(Le soleil magnifique)
Quand on était petits, il fallait toujours se forcer à les écrire, y avait
(Je t'embrasse bien fort)
Voilà, fallait écrire à notre tante, notre grande-tante
Notre grand-oncle et puis, bah, ça nous barbait, alors
Nos parents, ils écrivaient la carte et puis on signait en bas
(Y a longtemps que je voulais t'écrire, puis, voilà, je l'ai pas fait)
Puis maintenant, le temps a passé
(Le temps est très gris, mais on essaye de s'amuser quand même)
Quand on ouvre notre boîte aux lettres
(Bien cher Jean-Luc)
C'est nous qui aimerions bien recevoir plus de cartes postales
(Désolé, plus de place)
Je me rappelle de mon grand-père à la fin de sa vie, il avait 86 ans
Sa femme était morte
(Après un week-end de Pâques trop arrosé, la semaine de congés...)
Il rentrait tout seul, il avait du mal à pousser la porte
Qui était assez lourde, puis il ouvrait sa boîte, et dedans y avait
Des, des conneries de serrureries, toujours des prospectus
Des machins, puis, je me suis dis putain, je
Je lui écrivais pas assez de cartes
J'aurais voulu lui écrire plein de cartes
Et voilà, et le temps passe, bordel
Le temps passe toujours trop vite, hélas
Nos amis, souvent, les plus chers, les meilleurs, sont partis
Sont loin, sont malades, sont morts
Parfois, dans la nuit, on ne sait plus très bien qui on est
On ne sait plus où l'on va
Parfois l'angoisse nous prend le cœur
Parfois la personne qui dort à côté de nous est un étranger
Alors, moi je sors
Et je me commande un steak-frites
Un bon gros steak, avec des frites, bordel
Y en a marre de ce poisson grillé, de ces haricots verts
À mort le haricot, vive la choucroute
Un bon gros morceau de viande et des pommes de terre bien grasses
La révolution du saucisson est en marche
Venez avec moi vous rouler dans la paëlla
Vous vautrer dans le couscous, mes amis
Aux ordures et à la poubelle ces omégas 3
On veut des graisses saturées, ras-le-cul de ce régime
Prenez des tubercules, des pommes de terre
Vous savez, ces tubercules, coupez-les en fines lamelles
Plongez-les dans l'huile bouillante, salez-les
Et vous aurez des frites
Ni dieu, ni maître
Mais des frites
Bordel
Où nous sommes pour quelques jours
Tout contribuait à ce que nous passions d'agréables moments
Oui, vous vous rappelez ces cartes postales
(Le soleil magnifique)
Quand on était petits, il fallait toujours se forcer à les écrire, y avait
(Je t'embrasse bien fort)
Voilà, fallait écrire à notre tante, notre grande-tante
Notre grand-oncle et puis, bah, ça nous barbait, alors
Nos parents, ils écrivaient la carte et puis on signait en bas
(Y a longtemps que je voulais t'écrire, puis, voilà, je l'ai pas fait)
Puis maintenant, le temps a passé
(Le temps est très gris, mais on essaye de s'amuser quand même)
Quand on ouvre notre boîte aux lettres
(Bien cher Jean-Luc)
C'est nous qui aimerions bien recevoir plus de cartes postales
(Désolé, plus de place)
Je me rappelle de mon grand-père à la fin de sa vie, il avait 86 ans
Sa femme était morte
(Après un week-end de Pâques trop arrosé, la semaine de congés...)
Il rentrait tout seul, il avait du mal à pousser la porte
Qui était assez lourde, puis il ouvrait sa boîte, et dedans y avait
Des, des conneries de serrureries, toujours des prospectus
Des machins, puis, je me suis dis putain, je
Je lui écrivais pas assez de cartes
J'aurais voulu lui écrire plein de cartes
Et voilà, et le temps passe, bordel
Le temps passe toujours trop vite, hélas
Nos amis, souvent, les plus chers, les meilleurs, sont partis
Sont loin, sont malades, sont morts
Parfois, dans la nuit, on ne sait plus très bien qui on est
On ne sait plus où l'on va
Parfois l'angoisse nous prend le cœur
Parfois la personne qui dort à côté de nous est un étranger
Alors, moi je sors
Et je me commande un steak-frites
Un bon gros steak, avec des frites, bordel
Y en a marre de ce poisson grillé, de ces haricots verts
À mort le haricot, vive la choucroute
Un bon gros morceau de viande et des pommes de terre bien grasses
La révolution du saucisson est en marche
Venez avec moi vous rouler dans la paëlla
Vous vautrer dans le couscous, mes amis
Aux ordures et à la poubelle ces omégas 3
On veut des graisses saturées, ras-le-cul de ce régime
Prenez des tubercules, des pommes de terre
Vous savez, ces tubercules, coupez-les en fines lamelles
Plongez-les dans l'huile bouillante, salez-les
Et vous aurez des frites
Ni dieu, ni maître
Mais des frites
Bordel
Credits
Writer(s): Thomas Dutronc, Frederic Lucien Roland Jaillard, Xavier Boris Bussy, Jerome Marcel Jean Ciosi
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