V
Chez les jeunes les traffics sont à l'affiche, l'argent facile fascine d'façon tacite
Sur les graphiques j'vois qu'elle s'agite, la violence est une machine à fric
On la fabrique, on l'éradique, chaque jour, chaque tapage médiatique
Plus c'est tragique, plus c'est la panique
Surtout quand elle est g-g-gratuite
On se tape plus, on sort les couteaux, on fume plus on sniffe de la coco
On boit plus sans finir à l'hosto
On baise plus sans faire comme Rocco
Tout est fait dans l'excès, à croire qu'on s'exerce exprès dès la cour de récré
On est accros à l'extrême, envois l'inté, l'exté ou la C
Elle est partout, elle est verbale, familiale, conjugale et surtout parentale
P-P-Partout elle est scolaire, policière, pénale, glaciale et animale
P-P-Partout elle est surtout mentale, certains perdent les pédales
Pour les sous-sous
Pendant que l'État dresse son constat social
Leur réponse est la répression
Pas de réflexion sur les causes de la rébellion
C'est la régression
À voir, l'économie n'est pas la seule en récession
Les mères se surmènent, les pères ne subviennent plus aux besoins de la famille et se surprennent à cogner
Donc quand la violence est urbaine, la détresse est humaine
J'vais baiser comme on m'a baisé et blesser comme on m'a blessé
Tester comme on m'a testé et briser comme on m'a brisé
Presser comme on m'a pressé et j'aimerai comme on m'a aimé
No, no, no, no
C'est pas près de cesser
À voir, la vie nous a faite juste à son image
La vie se lit sur les traits de tous les visages
On traite les autres comme elle nous traite, juste à son image
Tous, tous, tous poussent
On vit tous en cage
C'qui est vraiment violent, c'est Francesca, 16 piges, abattue à l'arme de service
Et pendant que l'État rédige de plates excuses, on l'enterre à l'église
Hardcores sont toutes ces histoires de pédophiles qui restent impunis
Violent, mec, est le salut nazi le premier août sur le Grütli
Hard sont les manques de perspectives, on veut la vie qu' MTV nous a promis
On reproduit ce qu'on nous a appris
On veut reprendre c'que la vie nous a pris
C'est la loi du plus fort, l'Amérique nous l'a montré
Tu veux pas te faire défoncer
Fais ce qu'ils te disent et ferme ta gueule
C'est violent comme un mariage forcé
Violente est la vitesse à laquelle on bousille notre planète
C'est notre seule richesse, qu'on se l'admette
Nous tenons les manettes
Violent est le climat donc bienvenue dans le ventre de la bête
L'homme est à l'image de la vie et la violence décrit son mal-être
J'vais baiser comme on m'a baisé et blesser comme on m'a blessé
Tester comme on m'a testé et briser comme on m'a brisé
Presser comme on m'a pressé et j'aimerai comme on m'a aimé
No, no, no, no
C'est pas près de cesser
À voir, la vie nous a faite juste à son image
La vie se lit sur les traits de tous les visages
On traite les autres comme elle nous traite, juste à son image
Tous, tous, tous poussent
On vit tous en cage
À voir, la vie nous a faite juste à son image
La vie se lit sur les traits de tous les visages
On traite les autres comme elle nous traite, juste à son image
Tous, tous, tous poussent
On vit tous en cage
Sur les graphiques j'vois qu'elle s'agite, la violence est une machine à fric
On la fabrique, on l'éradique, chaque jour, chaque tapage médiatique
Plus c'est tragique, plus c'est la panique
Surtout quand elle est g-g-gratuite
On se tape plus, on sort les couteaux, on fume plus on sniffe de la coco
On boit plus sans finir à l'hosto
On baise plus sans faire comme Rocco
Tout est fait dans l'excès, à croire qu'on s'exerce exprès dès la cour de récré
On est accros à l'extrême, envois l'inté, l'exté ou la C
Elle est partout, elle est verbale, familiale, conjugale et surtout parentale
P-P-Partout elle est scolaire, policière, pénale, glaciale et animale
P-P-Partout elle est surtout mentale, certains perdent les pédales
Pour les sous-sous
Pendant que l'État dresse son constat social
Leur réponse est la répression
Pas de réflexion sur les causes de la rébellion
C'est la régression
À voir, l'économie n'est pas la seule en récession
Les mères se surmènent, les pères ne subviennent plus aux besoins de la famille et se surprennent à cogner
Donc quand la violence est urbaine, la détresse est humaine
J'vais baiser comme on m'a baisé et blesser comme on m'a blessé
Tester comme on m'a testé et briser comme on m'a brisé
Presser comme on m'a pressé et j'aimerai comme on m'a aimé
No, no, no, no
C'est pas près de cesser
À voir, la vie nous a faite juste à son image
La vie se lit sur les traits de tous les visages
On traite les autres comme elle nous traite, juste à son image
Tous, tous, tous poussent
On vit tous en cage
C'qui est vraiment violent, c'est Francesca, 16 piges, abattue à l'arme de service
Et pendant que l'État rédige de plates excuses, on l'enterre à l'église
Hardcores sont toutes ces histoires de pédophiles qui restent impunis
Violent, mec, est le salut nazi le premier août sur le Grütli
Hard sont les manques de perspectives, on veut la vie qu' MTV nous a promis
On reproduit ce qu'on nous a appris
On veut reprendre c'que la vie nous a pris
C'est la loi du plus fort, l'Amérique nous l'a montré
Tu veux pas te faire défoncer
Fais ce qu'ils te disent et ferme ta gueule
C'est violent comme un mariage forcé
Violente est la vitesse à laquelle on bousille notre planète
C'est notre seule richesse, qu'on se l'admette
Nous tenons les manettes
Violent est le climat donc bienvenue dans le ventre de la bête
L'homme est à l'image de la vie et la violence décrit son mal-être
J'vais baiser comme on m'a baisé et blesser comme on m'a blessé
Tester comme on m'a testé et briser comme on m'a brisé
Presser comme on m'a pressé et j'aimerai comme on m'a aimé
No, no, no, no
C'est pas près de cesser
À voir, la vie nous a faite juste à son image
La vie se lit sur les traits de tous les visages
On traite les autres comme elle nous traite, juste à son image
Tous, tous, tous poussent
On vit tous en cage
À voir, la vie nous a faite juste à son image
La vie se lit sur les traits de tous les visages
On traite les autres comme elle nous traite, juste à son image
Tous, tous, tous poussent
On vit tous en cage
Credits
Writer(s): Yvan Jaquemet, Andres Andrekson, Gregoire Escoffey
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