Salle d'attente - Live à l'Olympia 1958

L'un près de l'autre, ils étaient là
Tous deux assis, comme endormis
Au bord de la banquette en bois
Dans la salle d'attente

À travers la vitre, on voyait
Le vieux manège qui grinçait
Et sa musique tourbillonnait
Dans la salle d'attente
Et cette musique semblait pousser
La grande aiguille de la pendule
Avec un bruit démesure2
Démesuré et ridicule

Et cette pendule les obsédait
Cette pendule qui les regardait
Cette pendule qui tourbillonnait
Dans la salle d'attente

Et dans leur tête ça glissait
Manège, musique, pendule
La pendule devenait manège
Le manège devenait pendule
Et leurs souvenirs, en cortège
Remontaient, défilaient, s'envolaient

L'un près de l'autre ils étaient là
Tous deux assis, comme endormis
Au bord de la banquette en bois
Dans la salle d'attente

Et quand le train est arrivé
Tous deux, ils se sont regardés
Et sans un mot se sont levés
Dans la salle d'attente

Et dans leur tête, ça glissait
Présent, passé, manège
Les souvenirs devenaient présents
Le présent devenait souvenir
Et leurs paroles, en cortège
Hésitaient, se troublaient, s'envolaient

Quand, dans le train, il est monté
C'est elle qui s'en est aperçu
Et en courant est revenue
Dans la salle d'attente
Mais le train avait disparu

Vous n' trouvez pas que c'est idiot
Une femme qui marche dans la rue
Avec une musette et un calot?

C't' idiot
C't' idiot
C't' idiot



Credits
Writer(s): Margueritte Angele Monnot, Michel Rivgauche
Lyrics powered by www.musixmatch.com

Link