Vivre debout
Voilà que l'on se cache
Quand se lève le vent
De peur qu'il ne nous pousse
Vers des combats trop rudes
Voilà que l'on se cache
Dans chaque amour naissant
Qui nous dit après l'autre
Je suis la certitude
Voilà que l'on se cache
Que notre ombre un instant
Pour mieux fuir l'inquiétude
Soit l'ombre d'un enfant
L'ombre des habitudes
Qu'on a planté en nous
Quand nous avions 20 ans
Serait-il impossible de vivre debout
Voilà qu'on s'agenouille
D'être à moitié tombé
Sous l'incroyable poids
De nos croix illusoires
Voilà qu'on s'agenouille
Et déjà retombé
Pour avoir été grand
L'espace d'un miroir
Voilà qu'on s'agenouille
Alors que notre espoir
Se réduit à prier
Alors qu'il est trop tard
Qu'on ne peut plus gagner
À tous ces rendez-vous
Que nous avons manqués
Serait-il impossible de vivre debout
Voilà que l'on se couche
Pour la moindre amourette
Pour la moindre fleurette
À qui l'on dit toujours
Voilà que l'on se couche
Pour mieux perdre la tête
Pour mieux brûler l'ennui
À des reflets d'amour
Voilà que l'on se couche
De l'envie qui s'arrête
De prolonger le jour
Pour mieux faire notre cour
À la mort qui s'apprête
Pour être jusqu'au bout
Notre propre défaite
Serait-il impossible de vivre debout
Quand se lève le vent
De peur qu'il ne nous pousse
Vers des combats trop rudes
Voilà que l'on se cache
Dans chaque amour naissant
Qui nous dit après l'autre
Je suis la certitude
Voilà que l'on se cache
Que notre ombre un instant
Pour mieux fuir l'inquiétude
Soit l'ombre d'un enfant
L'ombre des habitudes
Qu'on a planté en nous
Quand nous avions 20 ans
Serait-il impossible de vivre debout
Voilà qu'on s'agenouille
D'être à moitié tombé
Sous l'incroyable poids
De nos croix illusoires
Voilà qu'on s'agenouille
Et déjà retombé
Pour avoir été grand
L'espace d'un miroir
Voilà qu'on s'agenouille
Alors que notre espoir
Se réduit à prier
Alors qu'il est trop tard
Qu'on ne peut plus gagner
À tous ces rendez-vous
Que nous avons manqués
Serait-il impossible de vivre debout
Voilà que l'on se couche
Pour la moindre amourette
Pour la moindre fleurette
À qui l'on dit toujours
Voilà que l'on se couche
Pour mieux perdre la tête
Pour mieux brûler l'ennui
À des reflets d'amour
Voilà que l'on se couche
De l'envie qui s'arrête
De prolonger le jour
Pour mieux faire notre cour
À la mort qui s'apprête
Pour être jusqu'au bout
Notre propre défaite
Serait-il impossible de vivre debout
Credits
Writer(s): Jacques Romain Brel, Francois Marie Joseph Rauber
Lyrics powered by www.musixmatch.com
Link
Other Album Tracks
Altri album
- La mort (Et Dieu aussi)
- L'injustice (et la société)
- INTEGRAL Jacques Brel 1953-1962
- Orly (Version guitare/voix)
- Au Public Club Domino 1963 [Live (Restauración 2023)]
- Ne me quitte pas - EP
- Ne me quitte pas
- Ne me quitte pas (Remastered)
- Au Public Bergen 10 Mai 1964 [Live (Restauración 2022)]
- Au Public Paris 10 Novembre 1966 (Live [Restauración 2022])
© 2024 All rights reserved. Rockol.com S.r.l. Website image policy
Rockol
- Rockol only uses images and photos made available for promotional purposes (“for press use”) by record companies, artist managements and p.r. agencies.
- Said images are used to exert a right to report and a finality of the criticism, in a degraded mode compliant to copyright laws, and exclusively inclosed in our own informative content.
- Only non-exclusive images addressed to newspaper use and, in general, copyright-free are accepted.
- Live photos are published when licensed by photographers whose copyright is quoted.
- Rockol is available to pay the right holder a fair fee should a published image’s author be unknown at the time of publishing.
Feedback
Please immediately report the presence of images possibly not compliant with the above cases so as to quickly verify an improper use: where confirmed, we would immediately proceed to their removal.