Le dragon sommeille

Un dragon, je viens d'voir un dragon
Vous me croyez pas, hein

Le dragon, le dragon
Le dragon, le dragon
Le dragon, le dragon

Le dragon, le dragon apparaît à l'horizon
Envoie ses ondes néfastes depuis sa constellation
Image du mal et des tendances démoniaques
Représentant des ténèbres et de leurs monarques
La partie sombre de l'ambivalence
Qui comme son n'émet rien d'autre que le silence
Distribue sa puissance maléfique
Alimente sans cesse la foi des fanatiques
Épaulée par les mystiques cavaliers apocalyptiques
Gardien sévère de la perle de pureté
Du jardin des Espérides et de l'immortalité
Son sang bicolore résolution des contraires
Reflète aussi le désaccord entre le cosmos et la terre
À la fois animal aquatique et terrestre
Il n'en demeure pas moins souterrain et céleste
Ayant pour appartement la galaxie entière
Et comme terrain de jeux le système solaire
L'égale du serpent tapis dans l'ombre veille
Car le dragon sommeille en l'esprit qui est sa demeure

Le dragon, le dragon
Le dragon, le dragon
Le dragon, le dragon

Le dragon, le dragon l'essence dans mon jargon
Nage dans mon esprit comme un saumon dans un lagon
Quand l'hémisphère nord dort, il sort
Pour aller vers le sud-est des montagnes d'or
Aux abords de minuit, la lune ouvre ses yeux
Hors du corps dans sa toison de soie bleue
Fait face aux cieux, déploie ses ailes
Visite un royaume virtuel bien réel
Les paysages défilent, il s'arrête un temps
Pour contempler le monde des sommets du Liban
Existe-t-il? Le reptile vit dans les air
Cela demeure un mystère pour les esprits terre-à-terre
Puis il réintègre son antre de cristal
Sur la fin du sommeil paradoxal
Tout éprouvé des combats qu'il a menés
La nuit durant, qu'il a vaillamment remportés
Aucun sourire avant de mourir
Pour l'animal qui n'a plus nulle part où courir
Car le dragon sommeille en l'esprit qui est sa demeure

Le dragon, le dragon
Le dragon, le dragon
Le dragon, le dragon

Le dragon, le dragon, l'estampe, le blason
De la personnalité négative le flacon
Prend de vitesse la lumière divine
Crachant d'avance tous les feux de l'abîme
Armée des crocs du désir et des griffes de la haine
Cuirassé d'égoïsme et de pensée malsaine
Il fend son nid du fond des âges et transforme nos songes
En cauchemar porté par les ailes du mensonge
Avec les hordes, il se présente à nous en conquérant
Héros de Lucifer, hurlant, rugissant, soufflant
De vanité et de prétention
Celui qui court sur les nuages n'a pas de bonnes intentions
Il se nourrit d'âme et se lave dans des bains de sang
Et n'a pas connu la famine depuis le commencement
C'est lui qui fait que le crime paie bien souvent
Mais ne fait de cadeau au malin pour autant
La bête fabuleuse fait abstraction de sentiments
En fait c'est de nous que cela dépend
Car le dragon sommeille en l'esprit qui est sa demeure

Le dragon, le dragon
Le dragon, le dragon
Le dragon, le dragon

Le dragon, le dragon, l'estampe, le blason
De la personnalité positive le flacon
L'extrait des extraits, le nectar des nectars
Le parfum des parfums du monde
Des hectares, des hectares, des hectares
De domaine cérébral
Cultivé par une sorte de découverte colossale
Parfois il n'aspire qu'à être réveillé
Dans un esprit par l'excitation de son entité
Identité, densité trop longue à citer
Sauf si le dragon est étouffé pour l'éternité
Vide est le terme juste quand
L'être est une enveloppe sans l'être dedans
Un vase sans fleurs une montre sans heure
Une peine sans pleurs un homme sans cœur
Et je prie pour que le gardien l'emporte sur les ténèbres
Les esprits sans dragons sont tristement célèbres
Afin d'éviter que le logis devienne abandonné
Je ménage ma mysticité
Car le dragon sommeille en l'esprit qui est sa demeure



Credits
Writer(s): Philippe Tristan Fragione, Geoffroy Mussard, Pascal Perez
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