Il y a
Il y a
Du thym, de la bruyère
Et des bois de pin
Rien de bien malin
Il y a
Des ruisseaux, des clairières
Pas de quoi en faire
Un plat de ce coin
Il y a des odeurs de menthe
Et des cheminées
Et des feux dedans
Il y a
Des jours et des nuits lentes
Et l'histoire absente
Banalement
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Il y a
Des enfants, des grands-mères
Une petite église
Et un grand café
Il y a
Au fond du cimetière
Des joies, des misères
Et du temps passé
Il y a
Une petite école
Et des bancs de bois
Tout comme autrefois
Il y a
Des images qui collent
Au bout de tes doigts
Et ton cœur qui bat
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Et plus la terre est aride, et plus cet amour est grand
Comme un mineur à sa mine, un marin à son océan
Plus la nature est ingrate, avide de sueur et de boue
Parce que l'on a tant besoin que l'on ait besoin de nous
Elle porte les stigmates de leur peine et de leur sang
Comme une mère préfère un peu son plus fragile enfant
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Du thym, de la bruyère
Et des bois de pin
Rien de bien malin
Il y a
Des ruisseaux, des clairières
Pas de quoi en faire
Un plat de ce coin
Il y a des odeurs de menthe
Et des cheminées
Et des feux dedans
Il y a
Des jours et des nuits lentes
Et l'histoire absente
Banalement
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Il y a
Des enfants, des grands-mères
Une petite église
Et un grand café
Il y a
Au fond du cimetière
Des joies, des misères
Et du temps passé
Il y a
Une petite école
Et des bancs de bois
Tout comme autrefois
Il y a
Des images qui collent
Au bout de tes doigts
Et ton cœur qui bat
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Et plus la terre est aride, et plus cet amour est grand
Comme un mineur à sa mine, un marin à son océan
Plus la nature est ingrate, avide de sueur et de boue
Parce que l'on a tant besoin que l'on ait besoin de nous
Elle porte les stigmates de leur peine et de leur sang
Comme une mère préfère un peu son plus fragile enfant
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Credits
Writer(s): Jean-jacques Goldman
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