Le printemps (U veranu)

La terre où j'ai grandi n'a rien d'un enfer ni rien d'un paradis
La terre où j'ai grandi souffre plus qu'elle ne crie
Des hommes qu'elle enterre des hommes et leur folie
Que les feuilles tombent rien d'anormal
Les voir succomber sous le froid glacial
Mais l'hécatombe, les grandes rafales
N'épargnent plus même un gilet pare-balles

Cusi vénerà di veranu
Cusi vénerà di veranu
Glacé par le vent qu'emporte l'hiver
Assis sur un banc, j'attends le printemps
Glacé par le vent qu'emporte l'hiver
Assis sur un banc, j'attends le printemps

Je veux croire aux saisons, voir le cycle de la vie
L'emporter pour de bon sur l'île où j'ai grandi
Je veux voir les fleurs recouvrir le goudron
Réchauffer les cœurs

Et s'il est un rapport de force
Entre gangsters et population
Sache que mes poings de petit corse
Seront à jamais plus forts que le plomb

Cusi vénerà di veranu
Cusi vénerà di veranu
Glacé par le vent qu'emporte l'hiver
Assis sur un banc, j'attends le printemps
Glacé par le vent qu'emporte l'hiver
Assis sur un banc, j'attends le printemps
Assis sur un banc, j'attends le printemps



Credits
Writer(s): Jean Charles Santini, Frederic Savio
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