La France
On est tous solidaires face à la merde, à la galère
Sortir la tête de la misère pour que les gens nous considèrent
En tant qu'citoyen, non en tant qu'chien
La France nous ronge à un point de n'plus avoir confiance en son prochain (ouais)
Législation conçue pour nous descendre
Frères derrière les barreaux et maintenant, ils penseraient qu'on pourrait s'rendre
On n'est pas dupes, en plus on est tous chaud (ouais)
Pour mission, exterminer les ministres et les fachos
Car de nos jours, ça sert à rien d'gueuler, d'parler à des murs
À croire que l'seul moyen de s'faire entendre (est d'brûler des voitures)
Un putain (d'système) haineux, (cramé), mais après tout (ça avance pas)
Et j'sais qu'ça les arrange, si on s'bouffe entre nous
Soi-disant démocratie aux yeux d'un peuple endormi
Ay, Faham-ni Jay, Ma yi-sa3ad-ni
Les droits d'l'homme, franchement où ils sont passés?
Faut faire en somme que ça change et que des frères cessent d'être chassés
En charter, c'est nos frères qu'ils jarretèrent
Rapatriement et maintenant la haine coule dans nos artères
Nous faire taire, franchement ça serait impossible
Quand on s'aperçoit qu'la plupart du temps, (c'est nous qu'ils prennent pour cible)
La France est une garce et on s'est fait trahir
Le système, voilà c'qui nous pousse à les haïr
La haine, c'est c'qui rend nos propos vulgaires
On nique la France sous une tendance de musique populaire
On est d'accord et on s'moque des répressions
On s'fout de la république et d'la liberté d'expression
Faudrait changer les lois et pouvoir voir bientôt à l'Élysée des arabes et des noirs au pouvoir
Frère, faut qu'ça pète, tu sais qu'le système nous marche dessus
Nous, on baisse pas la tête, on n'est pas près d's'avouer vaincus
Des frères ber-ton tous victimes de trahison
T'façon si y aurait pas d'balance, y aurait personne en prison
(La délinquance augmente), même les plus jeunes s'y mettent
Pètent des bus, (parlent de braquage) et à l'école ils rackettent
Des rondes de flics, toujours là pour nous pourrir la vie
Attendent de t'serrer tout seul et t'font voir du pays
Émeutes qui explosent, ça commence par interpellation
Suivi d'coups de bâton et ça s'finit par incarcération
T'façon on s'démerde (ouais), mec, ici on survit
Fume des substances nocives pour apaiser les ennuis
La galère n'arrange rien, (au contraire elle empire les choses)
Si certains prennent des doses, (c'est pour pouvoir penser à aut' chose)
Les frères sont armés jusqu'aux dents, tous prêts à faire la guerre
Ça va du gun jusqu'au fusil à pompe, Pitbull et Rottweiler
À quoi ça mène, embrouille de cité, on s'tape dessus
Mais tu t'mets à chialer lorsque ton pote s'fait tirer dessus
Encore un bico ou un négro, les babylones sont fiers
Ça les arrange, c'coup-là, y aura pas besoin d'bavure policière
(Frère), J'lance un appel, on est là pour tous niquer
Leur laisser des traces et des séquelles avant d'crever
La France est une garce et on s'est fait trahir
Le système, voilà c'qui nous pousse à les haïr
La haine, c'est c'qui rend nos propos vulgaires
On nique la France sous une tendance de musique populaire
On est d'accord et on s'moque des répressions
On s'fout de la république et d'la liberté d'expression
Faudrait changer les lois et pouvoir voir bientôt à l'Élysée des arabes et des noirs au pouvoir
La France aux français, tant qu'j'y serai, ce serait impossible
Par mesure du possible, j'viens cracher des faits (inadmissibles)
À vrai dire, les sins-c' en perdent le sourire
Obligés d'courir, certains ont eu l'malheur de mourir
Des homicides volontaires, j'ai une pensée pour leurs mères
Blessées par un décès, bavures classées en simple faits divers
Contrôle qui part en couilles, des potes s'font serrer par les keufs
J'ai l'seum, lorsque j'jette des pavés sur les J9
Mes potes, j'les aime (ouais), c'est pour ça qu'j'les laisserai jamais ber-tom
Même si y en a qui ber-tom, tu l'sais, on est tous des jeunes du béton
À présent y a plus d'bluff, on vient dire toute la vérité
Faut leur en faire baver, (voilà la seule chose qu'ils ont mérité)
Ma parole, les gars (ouais) si il y en a un qui s'la joue véner
S'il veut s'la raconter, cet enfoiré j'vais lui baiser sa mère
T'façon, j'ai plus rien à perdre, j'aimerais les faire pendre
Non, c'est pas parce qu'il porte un flingue qu'il peut penser mettre à l'amende
(La vérité est masquée), à savoir c'qui s'est passé
Le mystère des GAV, un 'blème qui n'pourra être démasqué
J'dédis c'texte à toutes mes gardes à vue
Ils m'en ont fait baver les enculés, mais ils ont pas tout vu
La France est une garce et on s'est fait trahir
Le système, voilà c'qui nous pousse à les haïr
La haine, c'est c'qui rend nos propos vulgaires
On nique la France sous une tendance de musique populaire
On est d'accord et on s'moque des répressions
On s'fout de la république et d'la liberté d'expression
Faudrait changer les lois et pouvoir voir bientôt à l'Élysée des arabes et des noirs au pouvoir
La France est une garce (et on s'est fait trahir)
Le système, (voilà c'qui nous pousse à les haïr)
La haine, (c'est c'qui rend nos propos vulgaires)
On nique la France (sous une tendance de musique populaire)
On est d'accord et on s'moque des répressions
On s'fout de la république (et d'la liberté d'expression)
Faudrait changer les lois (et pouvoir voir) bientôt à l'Élysée (des arabes et des noirs au pouvoir)
À 2 ou 3, l'r-soi, c'est comme ça qu'ça s'sait pas
Contrôle musclé, la BAC passe et demande tes piers-pa
Si j'les ai pas, là ça commence par insulter ta mère
Ta sœur, tes frères, ça dégénère et tu t'fais per-ta
Tunisian', la délinquance en moi, la haine en moi
Donc s'il faut insulter leurs mères, pour ça ayez confiance en moi
(Dans la rue), règlement d'comptes entre Cyril et Mamadou
La police est intervenue et a interpellé l'agresseur
(Dans la rue), règlement d'comptes entre Badou et Mamadou
La police a tout vu et est restée en tant qu'spectateur
Donc est-ce que les gens naissent, égaux en droit à l'endroit où ils naissent? J'crois pas
Dans l'fond, j'travaille pour ton pays, m'bats pour ton pays
Persécution, alors que j'fais gagner d'l'argent à ton pays
La France est une garce (et on s'est fait trahir)
Mon seul souhait désormais est d'nous voir les envahir
Y a trop d'faits marquants donc j'suis obligé d'les citer
Un flic tue un homme froidement et s'retrouve acquitté
Simple banalité? Non, y a trop d'inégalités
Justice à deux vitesses, ils assassinent (en toute légalité)
Ils nous croient débiles, mais quand ça pète dans les cités
Ils canalisent la révolte pour éviter la guerre civile
Hé ouais, c'est pour quelle raison qu'on casse tout et qu'on s'défoule
C'est qu'si les larmes coulent, le sang coule
La France est une garce (ouais, ouais)
La France est une garce (ouais, ouais)
La France est une garce (ouais, ouais)
La France est une garce
Deuil, Montmagny (on est tous solidaires)
Jusqu'à Saint-Denis (on est tous solidaires)
Garges, Sarcelles aussi (on est tous solidaires)
(On n'est pas près d'se taire, lève ton doigt en l'air, l'État nique sa mère)
Dans toutes les cités (on est tous solidaires)
Quand ça part en couille (on est tous solidaires)
Négros et bougnoules, (on est tous solidaires)
(On n'est pas près d'se taire, lève ton doigt en l'air, l'État nique sa mère)
Le cœur en charge, on est tous solidaires
Le cœur en charge, on est tous solidaires
Le cœur en charge, on est tous solidaires
On n'est pas près d'se taire, lève ton doigt en l'air, l'État nique sa mère
Sortir la tête de la misère pour que les gens nous considèrent
En tant qu'citoyen, non en tant qu'chien
La France nous ronge à un point de n'plus avoir confiance en son prochain (ouais)
Législation conçue pour nous descendre
Frères derrière les barreaux et maintenant, ils penseraient qu'on pourrait s'rendre
On n'est pas dupes, en plus on est tous chaud (ouais)
Pour mission, exterminer les ministres et les fachos
Car de nos jours, ça sert à rien d'gueuler, d'parler à des murs
À croire que l'seul moyen de s'faire entendre (est d'brûler des voitures)
Un putain (d'système) haineux, (cramé), mais après tout (ça avance pas)
Et j'sais qu'ça les arrange, si on s'bouffe entre nous
Soi-disant démocratie aux yeux d'un peuple endormi
Ay, Faham-ni Jay, Ma yi-sa3ad-ni
Les droits d'l'homme, franchement où ils sont passés?
Faut faire en somme que ça change et que des frères cessent d'être chassés
En charter, c'est nos frères qu'ils jarretèrent
Rapatriement et maintenant la haine coule dans nos artères
Nous faire taire, franchement ça serait impossible
Quand on s'aperçoit qu'la plupart du temps, (c'est nous qu'ils prennent pour cible)
La France est une garce et on s'est fait trahir
Le système, voilà c'qui nous pousse à les haïr
La haine, c'est c'qui rend nos propos vulgaires
On nique la France sous une tendance de musique populaire
On est d'accord et on s'moque des répressions
On s'fout de la république et d'la liberté d'expression
Faudrait changer les lois et pouvoir voir bientôt à l'Élysée des arabes et des noirs au pouvoir
Frère, faut qu'ça pète, tu sais qu'le système nous marche dessus
Nous, on baisse pas la tête, on n'est pas près d's'avouer vaincus
Des frères ber-ton tous victimes de trahison
T'façon si y aurait pas d'balance, y aurait personne en prison
(La délinquance augmente), même les plus jeunes s'y mettent
Pètent des bus, (parlent de braquage) et à l'école ils rackettent
Des rondes de flics, toujours là pour nous pourrir la vie
Attendent de t'serrer tout seul et t'font voir du pays
Émeutes qui explosent, ça commence par interpellation
Suivi d'coups de bâton et ça s'finit par incarcération
T'façon on s'démerde (ouais), mec, ici on survit
Fume des substances nocives pour apaiser les ennuis
La galère n'arrange rien, (au contraire elle empire les choses)
Si certains prennent des doses, (c'est pour pouvoir penser à aut' chose)
Les frères sont armés jusqu'aux dents, tous prêts à faire la guerre
Ça va du gun jusqu'au fusil à pompe, Pitbull et Rottweiler
À quoi ça mène, embrouille de cité, on s'tape dessus
Mais tu t'mets à chialer lorsque ton pote s'fait tirer dessus
Encore un bico ou un négro, les babylones sont fiers
Ça les arrange, c'coup-là, y aura pas besoin d'bavure policière
(Frère), J'lance un appel, on est là pour tous niquer
Leur laisser des traces et des séquelles avant d'crever
La France est une garce et on s'est fait trahir
Le système, voilà c'qui nous pousse à les haïr
La haine, c'est c'qui rend nos propos vulgaires
On nique la France sous une tendance de musique populaire
On est d'accord et on s'moque des répressions
On s'fout de la république et d'la liberté d'expression
Faudrait changer les lois et pouvoir voir bientôt à l'Élysée des arabes et des noirs au pouvoir
La France aux français, tant qu'j'y serai, ce serait impossible
Par mesure du possible, j'viens cracher des faits (inadmissibles)
À vrai dire, les sins-c' en perdent le sourire
Obligés d'courir, certains ont eu l'malheur de mourir
Des homicides volontaires, j'ai une pensée pour leurs mères
Blessées par un décès, bavures classées en simple faits divers
Contrôle qui part en couilles, des potes s'font serrer par les keufs
J'ai l'seum, lorsque j'jette des pavés sur les J9
Mes potes, j'les aime (ouais), c'est pour ça qu'j'les laisserai jamais ber-tom
Même si y en a qui ber-tom, tu l'sais, on est tous des jeunes du béton
À présent y a plus d'bluff, on vient dire toute la vérité
Faut leur en faire baver, (voilà la seule chose qu'ils ont mérité)
Ma parole, les gars (ouais) si il y en a un qui s'la joue véner
S'il veut s'la raconter, cet enfoiré j'vais lui baiser sa mère
T'façon, j'ai plus rien à perdre, j'aimerais les faire pendre
Non, c'est pas parce qu'il porte un flingue qu'il peut penser mettre à l'amende
(La vérité est masquée), à savoir c'qui s'est passé
Le mystère des GAV, un 'blème qui n'pourra être démasqué
J'dédis c'texte à toutes mes gardes à vue
Ils m'en ont fait baver les enculés, mais ils ont pas tout vu
La France est une garce et on s'est fait trahir
Le système, voilà c'qui nous pousse à les haïr
La haine, c'est c'qui rend nos propos vulgaires
On nique la France sous une tendance de musique populaire
On est d'accord et on s'moque des répressions
On s'fout de la république et d'la liberté d'expression
Faudrait changer les lois et pouvoir voir bientôt à l'Élysée des arabes et des noirs au pouvoir
La France est une garce (et on s'est fait trahir)
Le système, (voilà c'qui nous pousse à les haïr)
La haine, (c'est c'qui rend nos propos vulgaires)
On nique la France (sous une tendance de musique populaire)
On est d'accord et on s'moque des répressions
On s'fout de la république (et d'la liberté d'expression)
Faudrait changer les lois (et pouvoir voir) bientôt à l'Élysée (des arabes et des noirs au pouvoir)
À 2 ou 3, l'r-soi, c'est comme ça qu'ça s'sait pas
Contrôle musclé, la BAC passe et demande tes piers-pa
Si j'les ai pas, là ça commence par insulter ta mère
Ta sœur, tes frères, ça dégénère et tu t'fais per-ta
Tunisian', la délinquance en moi, la haine en moi
Donc s'il faut insulter leurs mères, pour ça ayez confiance en moi
(Dans la rue), règlement d'comptes entre Cyril et Mamadou
La police est intervenue et a interpellé l'agresseur
(Dans la rue), règlement d'comptes entre Badou et Mamadou
La police a tout vu et est restée en tant qu'spectateur
Donc est-ce que les gens naissent, égaux en droit à l'endroit où ils naissent? J'crois pas
Dans l'fond, j'travaille pour ton pays, m'bats pour ton pays
Persécution, alors que j'fais gagner d'l'argent à ton pays
La France est une garce (et on s'est fait trahir)
Mon seul souhait désormais est d'nous voir les envahir
Y a trop d'faits marquants donc j'suis obligé d'les citer
Un flic tue un homme froidement et s'retrouve acquitté
Simple banalité? Non, y a trop d'inégalités
Justice à deux vitesses, ils assassinent (en toute légalité)
Ils nous croient débiles, mais quand ça pète dans les cités
Ils canalisent la révolte pour éviter la guerre civile
Hé ouais, c'est pour quelle raison qu'on casse tout et qu'on s'défoule
C'est qu'si les larmes coulent, le sang coule
La France est une garce (ouais, ouais)
La France est une garce (ouais, ouais)
La France est une garce (ouais, ouais)
La France est une garce
Deuil, Montmagny (on est tous solidaires)
Jusqu'à Saint-Denis (on est tous solidaires)
Garges, Sarcelles aussi (on est tous solidaires)
(On n'est pas près d'se taire, lève ton doigt en l'air, l'État nique sa mère)
Dans toutes les cités (on est tous solidaires)
Quand ça part en couille (on est tous solidaires)
Négros et bougnoules, (on est tous solidaires)
(On n'est pas près d'se taire, lève ton doigt en l'air, l'État nique sa mère)
Le cœur en charge, on est tous solidaires
Le cœur en charge, on est tous solidaires
Le cœur en charge, on est tous solidaires
On n'est pas près d'se taire, lève ton doigt en l'air, l'État nique sa mère
Credits
Writer(s): Bachir Baccour, Eric Thierry Ait-si-ahmed
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