Hope Anthem
L'Afrique je l'ai en moi et je chante pour sa mémoire,
Je suis humain, ni métis, ni blanc, ni noir,
Le Rwanda, je le pleure chaque 7 Avril
Même si Hubert Védrine n'est pas de notre avis
Au fait, vous savez je suis Franco – Rwandais
Une partie de moi-même a tué l'autre sans me le demander
Le Rwanda et la France m'ont tout donné et m'ont tout pris, je veux en être en paix,
Avec moi-même, et cela à tout prix,
Je slamme des mots moi,
J'ai pas que des mots,
J'ai mes souvenirs couleur de quand j'étais môme,
De quand j'étais les pieds nus dans la latérite,
Afrique à la dérive, j'suis sentinelle sous à la guérite,
La pluie sur le goudron chaud, senteur que l'on humecte,
J'ai dû quitter ce monde beau, qui m'avait vu naître,
J'ai débarqué un soir d'hiver, Aéroport Charles de Gaulle,
Victime des dommages collatéraux du discours de La Baule
Ihorere Rwanda, Ihorere Rwanda,
Amalira warize arahagije,
Ihorere Rwanda.
Les mots comme des métaux, c'est mon fonds ma forme, flow,
Métaphores que je manie comme le feu la forge,
Ils ont partagé l'Afrique à l'équerre, à l'écart .
Dans mon quart ou dans mon tiers de mon monde, devenu ma terre,
J'ai trop pleuré quand mon peuple a perdu la raison
Ce sont nos larmes qui ont rempli tous les grands lacs de la région
Un hommage à la paix, pour ceux morts au combat,
Soldat inconnu, Hasta Siempre Fred Rwigema!
Ecoutez, nous ne sommes pas du même monde,
Vous avez grandi en paix, nous revenons d'outre-tombe
Il fut long, très long, le chemin du retour,
Les paroles ne servent à rien lorsqu'on épuise tous les recours
Pour reprendre ce que la vie n'offrait pas,
Sous les tentes du HCR et des couloirs de l'OFPRA
A nos familles réfugiées, décimées, déracinées
Dans des pays frontaliers, elles furent marginalisées,
J'en ai rêvé
Du pays de Gihanga
Des murmures de l'Inanga
Et des poèmes de Rugamba
D'écouter la rumeur sur les collines le matin,
Dans les reflets jacaranda de nos aurores de satin,
J'en ai rêvé,
Du pays du lait et du miel,
Des boissons fermentées et de la bière d'hydromel
Nyabarongo, à tout jamais,
Tu es l'encre de ma plume
Et les cornes de la vache sacrée sont mon croissant de lune
Ihorere Rwanda, Ihorere Rwanda,
Amalira warize arahagije,
Ihorere Rwanda.
Je suis humain, ni métis, ni blanc, ni noir,
Le Rwanda, je le pleure chaque 7 Avril
Même si Hubert Védrine n'est pas de notre avis
Au fait, vous savez je suis Franco – Rwandais
Une partie de moi-même a tué l'autre sans me le demander
Le Rwanda et la France m'ont tout donné et m'ont tout pris, je veux en être en paix,
Avec moi-même, et cela à tout prix,
Je slamme des mots moi,
J'ai pas que des mots,
J'ai mes souvenirs couleur de quand j'étais môme,
De quand j'étais les pieds nus dans la latérite,
Afrique à la dérive, j'suis sentinelle sous à la guérite,
La pluie sur le goudron chaud, senteur que l'on humecte,
J'ai dû quitter ce monde beau, qui m'avait vu naître,
J'ai débarqué un soir d'hiver, Aéroport Charles de Gaulle,
Victime des dommages collatéraux du discours de La Baule
Ihorere Rwanda, Ihorere Rwanda,
Amalira warize arahagije,
Ihorere Rwanda.
Les mots comme des métaux, c'est mon fonds ma forme, flow,
Métaphores que je manie comme le feu la forge,
Ils ont partagé l'Afrique à l'équerre, à l'écart .
Dans mon quart ou dans mon tiers de mon monde, devenu ma terre,
J'ai trop pleuré quand mon peuple a perdu la raison
Ce sont nos larmes qui ont rempli tous les grands lacs de la région
Un hommage à la paix, pour ceux morts au combat,
Soldat inconnu, Hasta Siempre Fred Rwigema!
Ecoutez, nous ne sommes pas du même monde,
Vous avez grandi en paix, nous revenons d'outre-tombe
Il fut long, très long, le chemin du retour,
Les paroles ne servent à rien lorsqu'on épuise tous les recours
Pour reprendre ce que la vie n'offrait pas,
Sous les tentes du HCR et des couloirs de l'OFPRA
A nos familles réfugiées, décimées, déracinées
Dans des pays frontaliers, elles furent marginalisées,
J'en ai rêvé
Du pays de Gihanga
Des murmures de l'Inanga
Et des poèmes de Rugamba
D'écouter la rumeur sur les collines le matin,
Dans les reflets jacaranda de nos aurores de satin,
J'en ai rêvé,
Du pays du lait et du miel,
Des boissons fermentées et de la bière d'hydromel
Nyabarongo, à tout jamais,
Tu es l'encre de ma plume
Et les cornes de la vache sacrée sont mon croissant de lune
Ihorere Rwanda, Ihorere Rwanda,
Amalira warize arahagije,
Ihorere Rwanda.
Credits
Writer(s): Gael Faye, Jali
Lyrics powered by www.musixmatch.com
Link
© 2024 All rights reserved. Rockol.com S.r.l. Website image policy
Rockol
- Rockol only uses images and photos made available for promotional purposes (“for press use”) by record companies, artist managements and p.r. agencies.
- Said images are used to exert a right to report and a finality of the criticism, in a degraded mode compliant to copyright laws, and exclusively inclosed in our own informative content.
- Only non-exclusive images addressed to newspaper use and, in general, copyright-free are accepted.
- Live photos are published when licensed by photographers whose copyright is quoted.
- Rockol is available to pay the right holder a fair fee should a published image’s author be unknown at the time of publishing.
Feedback
Please immediately report the presence of images possibly not compliant with the above cases so as to quickly verify an improper use: where confirmed, we would immediately proceed to their removal.