Le Condor Et La Taupe
J'en ai vu des gars s'poser, j'aurais pu suivre l'exemple
Mais c'était plus fort que moi, un peu comme kicker des samples
Je vis, je ressens, imbibées d'essence
J'ai incinéré mes limites et puis j'ai vidé les cendres
Car, depuis 'tit-pe', je me libère dans le vide
Dans la vie, ça me sidère, c'est le mystère qui me guide
Comme un trou dans le bide ou le creux d'une ride
Yo, ceux qui disent que c'est hideux, moi, je ris d'eux
Coincé dans mon pied-à-terre, j'ai des envies célestes
Me déleste des aberrations que mon ennui déteste
Pendant qu'tu restes obsédé par tes cinq ou six complexes
Je me dirige vers le haut comme l'accent circonflexe
Et, comme un pigeon voyageur, j'observe les grandeurs
Et prends de la hauteur à la manière d'un pilon ravageur
Avant qu'une rancœur obscure ne m'élimine
Je passe au dessus des murs de mes limites
Céo est en haut, un drôle d'oiseau
Son bec te pique, ses griffes t'agrippent, lacèrent ton dos
Hippo est en bas, il gratte sans cesse
La terre s'entasse, t'en perds la tête, ton corps s'embrase
Céo est en haut, un drôle d'oiseau
Son bec te pique, ses griffes t'agrippent, lacèrent ton dos
Hippo est en bas, il gratte sans cesse
La terre s'entasse, t'en perds la tête, ton corps s'embrase
Écrire, c'est surpasser sa flemme
Tailler sa craie, une ébauche d'appel à l'aide
Même déchu, amer, abject, faut garder la pêche
Allier le verbe à la sève, la merde à la crème
Le rêve à la guerre, filtrer l'image d'un corps noyé
Pour obtenir la jeune fille à la perle
Travail vital, trivial acerbe qui, bien souvent, finit vite à la benne
Car faut tordre le fer hors des repères, s'exclure de la horde des pairs
Que d'effort et de persévérance et de projets immenses qu'on déterre
Élaborant des thèses sommaires, c'est sûr
J'assimile le sommeil à la mort et le vide à vos quêtes
Salis vite vos têtes sensibles au swing affolant des césures
Je joue les durs mais suis timide
Je vais jeter mes jumelles, heurter mes prunelles
Et creuser des tunnels sous les murs de mes limites
Afin de semer la cruelle fatalité naturelle qui m'irrite
Céo est en haut, un drôle d'oiseau
Son bec te pique, ses griffes t'agrippent, lacèrent ton dos
Hippo est en bas, il gratte sans cesse
La terre s'entasse, t'en perds la tête, ton corps s'embrase
Céo est en haut, un drôle d'oiseau
Son bec te pique, ses griffes t'agrippent, lacèrent ton dos
Hippo est en bas, il gratte sans cesse
La terre s'entasse, t'en perds la tête, ton corps s'embrase
On a la tête dans les nuages et les pieds sur terre
On regarde la lune, pas nos voûtes plantaires
On imagine nos vies loin des envies sédentaires
On évite au maximum que le doute nous enterre
On travaille dans l'austérité, pour la postérité
Pour pouvoir relire nos trouvailles quand on sera gros et ridé
Puis enfin profiter d'un repos bien mérité
Hippo, c'est cool!
Quoi?
On n'a pas trop dérivé
Non
Non j'avoue pour une fois,
On a pas trop dérivé
Aventurons-nous plus profondément dans les abysses...
Mais c'était plus fort que moi, un peu comme kicker des samples
Je vis, je ressens, imbibées d'essence
J'ai incinéré mes limites et puis j'ai vidé les cendres
Car, depuis 'tit-pe', je me libère dans le vide
Dans la vie, ça me sidère, c'est le mystère qui me guide
Comme un trou dans le bide ou le creux d'une ride
Yo, ceux qui disent que c'est hideux, moi, je ris d'eux
Coincé dans mon pied-à-terre, j'ai des envies célestes
Me déleste des aberrations que mon ennui déteste
Pendant qu'tu restes obsédé par tes cinq ou six complexes
Je me dirige vers le haut comme l'accent circonflexe
Et, comme un pigeon voyageur, j'observe les grandeurs
Et prends de la hauteur à la manière d'un pilon ravageur
Avant qu'une rancœur obscure ne m'élimine
Je passe au dessus des murs de mes limites
Céo est en haut, un drôle d'oiseau
Son bec te pique, ses griffes t'agrippent, lacèrent ton dos
Hippo est en bas, il gratte sans cesse
La terre s'entasse, t'en perds la tête, ton corps s'embrase
Céo est en haut, un drôle d'oiseau
Son bec te pique, ses griffes t'agrippent, lacèrent ton dos
Hippo est en bas, il gratte sans cesse
La terre s'entasse, t'en perds la tête, ton corps s'embrase
Écrire, c'est surpasser sa flemme
Tailler sa craie, une ébauche d'appel à l'aide
Même déchu, amer, abject, faut garder la pêche
Allier le verbe à la sève, la merde à la crème
Le rêve à la guerre, filtrer l'image d'un corps noyé
Pour obtenir la jeune fille à la perle
Travail vital, trivial acerbe qui, bien souvent, finit vite à la benne
Car faut tordre le fer hors des repères, s'exclure de la horde des pairs
Que d'effort et de persévérance et de projets immenses qu'on déterre
Élaborant des thèses sommaires, c'est sûr
J'assimile le sommeil à la mort et le vide à vos quêtes
Salis vite vos têtes sensibles au swing affolant des césures
Je joue les durs mais suis timide
Je vais jeter mes jumelles, heurter mes prunelles
Et creuser des tunnels sous les murs de mes limites
Afin de semer la cruelle fatalité naturelle qui m'irrite
Céo est en haut, un drôle d'oiseau
Son bec te pique, ses griffes t'agrippent, lacèrent ton dos
Hippo est en bas, il gratte sans cesse
La terre s'entasse, t'en perds la tête, ton corps s'embrase
Céo est en haut, un drôle d'oiseau
Son bec te pique, ses griffes t'agrippent, lacèrent ton dos
Hippo est en bas, il gratte sans cesse
La terre s'entasse, t'en perds la tête, ton corps s'embrase
On a la tête dans les nuages et les pieds sur terre
On regarde la lune, pas nos voûtes plantaires
On imagine nos vies loin des envies sédentaires
On évite au maximum que le doute nous enterre
On travaille dans l'austérité, pour la postérité
Pour pouvoir relire nos trouvailles quand on sera gros et ridé
Puis enfin profiter d'un repos bien mérité
Hippo, c'est cool!
Quoi?
On n'a pas trop dérivé
Non
Non j'avoue pour une fois,
On a pas trop dérivé
Aventurons-nous plus profondément dans les abysses...
Credits
Writer(s): Sebastien Gonzalez, Felix David, Francois Verschaeve
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